INVESTIGATION 

Politique ivoirienne

Ce matin, j’ai une grande observation à opérer sur la politique ivoirienne. C’est la revendication des fonctionnaires et le retour des mutins.

En début d’année, la Côte d’Ivoire a connu des pires moments de son histoire avec des mutineries qui ont obligé le président à céder aux revendications de ces derniers à hauteur des milliards décaissés pour assouvir le creux de ces mutins, sinon, le pouvoir tombait. N’ayant pas le choix, encore qu’il avait d’autres tours dans son sac, le président ivoirien, a montré sa fébrilité. La France, pour une fois, avait sèchement indiqué que la Côte d’Ivoire n’était pas attaquée par des terroristes étrangers et que c’était une crise interne. Elle n’a pas bougé, quand bien même que ses militaires étaient allés en renfort à la base existante depuis la nuit des temps. M. Ouattara n’a eu de pied qu’au Maroc à qui, il est entrain de brader toutes les richesses de ce pays.

Ces mutins, satisfaits à moitié et dont promesses fermes leur avaient été faites que les mois qui suivront, ils auront des montants virés sur leur salaire, déchantent. La promesse a été reportée pour fin du mois de mai. Du coup, dans les casernes, le doute s’installe dans les esprits et des dispositions sont entrain d’être aiguisées. Certains mutins se disent que le président ivoirien n’atteindra pas mai pour laisser le pouvoir aux mains de son nouveau vice-président et du coup des interrogations surgissent. Ceux-là, les plus virulents, veulent passer à l’action. Se voyant sur leur chemin certains obstacles, comme le commandant Wattao, voulaient en finir avec lui pour passer à la vitesse supérieure. Leur premier saut qui consiste à enrayer cet obstacle ayant échoué, cherchent un autre tour. Ils reviendront à coup sûr.  Qu’est ce qui prouve que le président ivoirien, ne fera pas appel à l’installation d’une base militaire marocaine à Abidjan, en opposition avec celle de la France pour assurer la sécurité de son pouvoir?

Les jours qui arrivent, le président ivoirien doit s’attendre à des insomnies graves.

Les revendications des fonctionnaires, parlons en. Un mois avait été donné au pouvoir de revoir dans les caisses le reste de réserve pour venir à bout de leurs souffrances, car les ivoiriens dans leur majorité, souffrent. La date d’expiration étant arrivée, le premier ministre Gon Coulibaly semble joué au récalcitrant. Les fonctionnaires qui n’ont pas d’armes pour vite arriver à bon port, certains d’entre eux, semblent être corrompus pour diviser la future grève qui s’annonce. Mais si cette frange mord à l’hameçon du pouvoir, ce n’est pas la majorité qui persiste et signe que tous les jours pour le voleurs et un jour, pour le propriétaire. Ils vont en découvre. Les jours qui s’annoncent, semblent obscurcir le paysage ivoirien.

Il y a des villes entières et des communes du pays qui n’ont pas d’eau potable et l’électricité coûte chère. Les élèves ne vont plus à l’école. Les hôpitaux se transforment en mouroir faute d’équipements et de médicaments, le panier de la ménagère ne contient plus rien et enfin, les ivoiriens se regardent en chien de faïence et le pouvoir se voit assis sur du volcan.

Quand est ce que les ivoiriens verront des jours calmes et avec qui, ils feront ce chemin d’accalmie? Comme dirait un burkinabé qui arrive d’Abidjan, les ivoiriens cherchent un président pas M. Ouattara qui s’est éloigné d’eux.

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One Thought to “Politique ivoirienne”

  1. Merci pour ces précieuses informations dans votre analyse. Leur prédisent est en ce moment à Paris, quelles en sont les raisons informez nous

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