Laurent Gbagbo, nouveau membre de l'AES ?A LA UNE AFRIQUE 

Enfin, le président Gbagbo rejoint l’AES.

Le président Laurent Gbagbo a enfin envoyé Koné Katina comme son émissaire au Burkina Faso pour saluer et apporter son soutien au combat politique de haute lutte que mènent ses jeunes frères du Sahel. C’est comme un rêve qui devient une réalité.

Le président Gbagbo est une légende vivante politique africaine et tous les jours, les gens le chantent et depuis lors que les trois pays du Sahel ont décidé de mener ce bras de fer avec la France et ses alliés, il ne se passe jamais de jour ou d’occasions que ces présidents de l’AES ne lui lancent des phares. C’est chose faite et nous en sommes ravis. En ce qui concerne le président Gbagbo qui a subi une lourde injustice internationale, il était temps qu’il fasse son choix et à visage découvert, il assume pleinement son choix dans ce combat.

Maintenant, on sait clairement que s’il parvenait à accéder au pouvoir ou par un de ses colistiers, il rejoindrait l’AES. C’est clair et net. Ce qu’il n’a pas fait quand il était au pouvoir, il va se rattraper. Il va rejoindre la Russie pour bénéficier de son aura militaire et mener le reste du combat contre la France et ses alliés.

Son séjour carcéral lui a permis de comprendre les enjeux et il est vivant, il faut qu’il oriente l’avenir car avec la France et ses alliés, rien de juteux, ne parviendra aux africains et le monde multipolaire qui s’ouvre, il faut savoir choisir pour s’affranchir.

C’est parait difficile, mais pas impossible, le combat que mènent les trois chefs du Sahel. Tôt ou tard, nous aurons les résultats qui seront satisfaisants. Pendant combien de siècles que les européens sont sur la tête des noirs africains? Plus de 600 ans d’esclavage, 100 ans de traite négrière et 70 ans de fausse indépendance, vous ne trouvez pas que c’est trop?

Au début, le président Gbagbo nous avait fait espérer pendant sa mandature qui mettrait fin à la présence des militaires français sur son sol, poser le problème de la monnaie qui continue de ruiner tous les espoirs des africains et enfin, lutter pour que l’Afrique soit aussi présente dans les grandes instances internationales, pour parler en son nom, mais hélas, la gestion des différentes crises ne lui a pas permis d’actionner ce levier. Voilà que ce qu’il n’a pas entamé, ses fils l’ont fait, alors il est de bon à aloi qu’il leur apporte son soutien et c’est clair, le PPA-CI est avec les trois pays de l’AES et donc avec les BRICS. Ses lieutenants auront les coudées franches pour aborder ce thème dans leur campagne à venir et ils n’auront pas tort, il faut oser.

Désormais, les parkings sont partagés en Côte d’Ivoire. Il y a d’un côté, les adeptes nostalgiques de l’ancien système France-Afrique et ceux qui arrivent avec courage pour en finir peu importe la manière, mais quand on refuse on dit non. 

                               Joël ETTIEN  

   Directeur de publication : businessactuality.com

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