Côte d’Ivoire : Le président Ouattara n’a pas réussi à unir l’Afrique noire.
Si l’Afrique est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, émiettée, proie facile à broyer, c’est son manque d’union et d’organisation crédible et pour tout dire, nous avons cru que le président ivoirien, Alassane Ouattara ferait de ses mandats, non seulement, des mandats riches pour ses compatriotes, mais aussi, il mènerait le combat de l’unité des états africains, mais hélas. Qui le ferait maintenant?
Son parcours qui flambait sur tous les toits du monde financier, son acharnement politique et sa ferme volonté à vouloir devenir président de la Côte d’Ivoire, on s’est dit que ce déterminé ne vient pas seulement pour ses frères et sœurs ivoiriens, mais pour toute l’Afrique noire. Il a pu redresser quelques torts commis à ses compatriotes, mais il pouvait faire fléchir les autres à s’unir fortement dans des unions comme la CEDEAO forte, lui débarrasser des oripeaux français et européens et la rendre plus africaine afin qu’elle contribue au respect et à la considération des africains, mais, non, sous ses différents mandats, ces organisations ont tellement déçu que certaines victimes, qui n’ont de cesse d’opérer des coups d’état pour tenter de ramener le pouvoir dans l’amélioration de la condition de vie de leurs frères et sœurs comme le groupe de l’AES et aujourd’hui, l’organisation sous-régionale a volé en éclat et a tout perdu pour devenir des grains de sable dans les chaussures de ceux qui la portent. Alassane Ouattara pouvait jouer la balance s’il le voulait, mais il va sortir de la vie politique, sans rien apporter de positif à l’Afrique surtout de l’Ouest.
Qu’est-ce qui n’a pas marché, M. Alassane Ouattara? Non seulement, vous auriez pu, mais on a compris que que vous n’avez eu les mains libres et le courage, parce que dans l’antichambre, des mains occultes, très fermes vous tenaient et donc, vous n’étiez pas un homme libre d’agir. Il avait suscité beaucoup d’espoir comme quoi, venant de ces grands milieux tant vantés, il ne sera pas malléable et vouera tout à sortir et corriger des torts historiques infligés aux africains, mais il est passé à côté de la plaque et l’homme présente des signes de fatigue et ce n’est pas à cet âge qu’on s’embarque dans des combats contre l’impérialisme, les colons qui ont toujours leurs pieds sur le cou des africains.
On a cru qu’il parlerait d’égal à égal avec eux et les choses changeraient, mais tout s’est empiré sous sa gouvernance. Il va partir laissant les gens surtout les africains le juger avec tous les noms sauf, celui qui a posé des actes d’union et de respect aux africains. Il voulait poser en père d’une nation qui en avait eu un, il se nommait Félix Houphouët Boigny, qui demeure jusque-là irremplaçable. Il s’est ouvert aux autres pour tenter d’envahir ses compatriotes ivoiriens qui croient mordicus qu’il a vendu leur pays, en bradant toutes ses richesses, sinon, qui ne savait pas que le sous-sol ivoirien n’était pas riche? Mais ses prédécesseurs ont voulu mettre l’accent sur l’agriculture et protéger le reste car selon leur conception, tout ce qui est caché dans le sous-sol, attire trop de palabre et de guerre, mais il a laissé faire et son nom aujourd’hui est mal interprété dans son propre pays et le surtout dans les pays africains, les commentaires ne sont pas jolis à entendre quand on juge son bilan. Les autres le taxent de collabo avec les convoitises européennes et il va sortir de la vie politique, laissant son continent, baver devant des perversités immondes. Il est là, quand, au lieu que les autres lui apportent le vrai développement suivi des vraies valeurs, ce sont des pratiques homosexuelles par exemple qui se dégagent comme des modèles à singer.
Sa jeunesse continue d’envahir les services d’établissement des passeports, pour aller supplier les services consulaires parce qu’elle n’a plus de vision et ses rêves se brisent. Faites un tour devant les bureaux de confection des passeports et vous m’en donnerez des commentaires fugaces et tristes. Ils veulent tous partir, parce qu’ils ne font plus confiance à la politique de celui qu’on appelait tous le brave-Kê, celui qui a toutes solutions, qui pouvait créer des miracles, mais hélas, ceux qui s’y connaissent, disent qu’il a trop endetté le pays, une sorte de gage qui peut attirer des appétits à vouloir un jour acheter la Côte d’Ivoire au plus offrant, tellement la dette serait lourde à supporter.
Beaucoup ont cru, en le soutenant, qu’il ferait bannir la monnaie, le franc cfa, mais bien non, au contraire, il accepte ce que tout le monde jette à la poubelle et la Côte d’Ivoire est devenue à ce regard, la poubelle du monde. Toutes les armées sont ou veulent s’installer sur son sol pour vouloir déstabiliser les voisins qui ne dorment pas car celui qui était considéré comme leur père, ne les protège pas et ils sont obligés de créer leur propre secours, leur comité d’éveil. C’est facile d’entrer, mais difficile d’en sortir. Bon vent!
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
