A mi mandat des élections en Côte d’Ivoire, peut-on faire l’économie de ne pas parler de succession?

Le pari est difficile à tenir, donc un grand risque, si on n’a pas le droit d’en parler. 

Plusieurs questions taraudent les esprits de ceux qui s’intéressent à la vie Politique active de notre pays. Parmi lesquelles, nous pouvons en soulever 4 , très importantes.
1/- Le désarmement parce que ceux qui bombent leurs poitrines et montrent leurs biceps, pour  un oui ou pour un non ,savent sur quoi ils se basent pour gagner du temps.

Alors que c’est la fondamentale, puisque cela ne pourra pas se faire , à un an des élections.

Toute personne qui fera un pari sur ça , prend un grand risque , au point qu’il pourrait rater ce rendez-vous majeur dans la vie d’une nation comme La notre.

Il n’y a pas pas d’équilibre des forces Politiques en présence , car , certains ont des supplétifs, des bras armés comme jockeys pour brandir au moment opportun, source de chantage. Alors que,  d’autres viennent aux mains nues , avec La seule volonté et La bonne foi démocratique. Dire que de ne pas en parler, c’est une mesure à géométrie variable, donc du deux poids, deux mesures, parce que ça arrange quelque part. Les mutins qui sont supplétifs de certaines formations visibles ou non, sortirons le moment venu.

Est-ce que le peuple va regarder faire comme toujours?Nous attendons la réponse. Je pense à mon humble avis que , comme c’est une question existentielle, il convient de s’y prendre tôt, cette succession ou alternance 2020. Comme La confiance ne se décrète pas mais , ça se mérite. Donc en parler maintenant  , c’est prévenir pour éviter les incompréhensions qui vont déboucher sur des conflits où une crise. Et comme , il faut du temps pour désarmer, si tel avait été le cas en 2010 , il n’y aurait pas eu 3000morts et faire l’épargne où l’économie, de la vie humaine de nos concitoyens. Donc c’est pas superflu de parler des questions , mêmes celles qui fâchent. 1/-Le  désarmement des mutins  Et La création d’une armée républicaine, respectueuse et vertueuse des valeurs de la république. 2/- Le re découpage

3/-La réfection de la liste électorale

4/-La recomposition de la CEI Sont autant de questionnements qui taraudent l’esprit de tout amateur Politique.

Voilà pourquoi,  il est important d’en parler en ce moment , afin de faire Les réglages nécessaires pour nous éviter cette fois ci, une crise , qui va entraîner des  pertes en vie humaine. C’est aussi cela , qui va créer la confiance entre ivoiriens pour amorcer durablement la cohésion sociale et la réconciliation pour une paix durable. Aussi il convient de songer , à créer les conditions des états généraux pour qu’on tourne définitivement le dos , à cette crise post électorale,  qui a creusé cette fracture sociale qui nous éloigne de la cohésion dans notre nation.

Plus que jamais , une volonté politique des braves est nécessaire en ce moment , en faisant des sacrifices et en  faisant une géopolitique inclusive et un pardon réciproque pour les charges qui ne sont pas considérées comme crime de guerre crime contre l’humanité qui hélas ne sont pas prescriptibles. Et, traduire tous ceux qui y sont impliqués devant Les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes . Ainsi , Il doivent être déclarés des hors la loi et déchus de leur dignité nationale. Au regard de tout ce qui précède, il est plus qu’un impératif d’ouvrir ce débat d’une manière démocratique.Alors que tous affûtent leurs stratégies et concoctent leurs projets de société , pourquoi diantre , doit on se La boucler , quand on voit ce qui est en train de poindre son nez, une future crise plus grave que celle de 2010, en se basant sur les fréquentes sorties des mutins, afin de palier à ça .

Prévenir , c’est donc guérir et en démocratie, dans un état de droit, il n’y a point de tabou pour mieux faire. Naguère, le dialogue était notre arme , voire notre religion sous l’impulsion de notre prestigieux PDCI RDA , conduit par le chef d’orchestre FHB . Nous nous réclamons comme des dignes héritiers de l’houphouetisme vrai , C’est pourquoi notre responsabilité est immense, donc nous n’avons plus droit à l’erreur tellement l’attente de la population est grande.

L’espoir d’un peuple , qui repose sur le vieux parti et son chef d’orchestre HKB.

Vive le PDCI RDA.

Nestor KOFFI 

Membre du bureau politique du PDCI RDA