A quand la fin de la démocratie à l’occidentale qui ne produit que de la désolation ?

Pourquoi la démocratie à l’occidentale a du mal à prospérer en Afrique noire ? Notre analyse.

En Afrique noire, depuis la nuit des temps, la société était basée sur des valeurs qui ont fondé leur stabilité sociologique. Il existait une société homogène, respectée. Les us et coutumes sacralisaient leur socle. Dans les sociétés matrilinéaires, on naît chef ou roi. 

Des palabres inimaginables se résolvaient sous les gros arbres à palabres qui constituaient le tribunal et c’est en présence de tout le village que les sentences et mesures étaient prises pour marquer les esprits et cela continue vaille que vaille à tenir la route dans certaines sociétés jusque-là à ce jour, malgré la pression féroce, au demeurant inexorable de l’arrivée des pratiques occidentales qui ont préféré tout détruire en Afrique, les africains ne se retrouvent pas dans leur démocratie. L’Afrique était construite et ils ont tout rasé pour imposer leur modèle de pensée, de croyance de culture aux africains et à force de vouloir les singer, les africains passent pour des êtres inachevés.

Ils sont venus avec leur soi-disant modernité pour enfoncer les noirs dans leur soumission désastreuse. Le Bénin actuel, l’ancien Dahomey était construit avec des belles maisons, des rues bien tracées, avec à leur tête un roi. Partout où il y a de l’ordre et du respect, ces blancs ont tout rasé, tué, déraciné toutes les valeurs, pour imposer leur mode de pensée et voilà qu’à la face du monde, les africains noirs sont considérés comme des êtres fragiles, incapables d’eux-mêmes de savoir ce qui leur convient.

Non, les noirs africains ne sont pas des animaux encore moins des incultes, ils sont des êtres humains, dignes de respect et de considération. Qu’ils arrêtent de les montrer comme des êtres cruels, qui attendent que le bal,ne soit rassasié pour ramasser ses détritus pour s’alimenter. Il faut arrêter d’infantiliser ces noirs qui ont trop donné et qui croient que les autres les comprendront pour leur lâcher les baskets. Le noir n’est pas une bestiole pour qu’on forme des policiers à les tuer à tout bout de champ. Ils ont booté, désacraliser leurs valeurs avec autant de cruauté pour venir encore leur imposer leur façon de penser, de choisir qui n’est pas du tout celle de la pensée collective des noirs et depuis plusieurs décennies, ils sont bloqué et à chaque élection, il y a toujours des morts, mais comme ces morts ne proviennent pas de chez eux, ils ferment leurs yeux.

Nous avons aussi des présidents à qui profitent ce désordre de démocratie servile et qui ne veulent pas mettre sur la table ces incohérences démocratiques pour la remplacer à celle qui sied à chaque peuple africain. Ils laissent tout faire parce que justement, ça leur plait d’aller à la fin de chaque élection, se pointer sur les marches de l’éperon de l’Élysée pour montrer leur soumission à leur mandant, alors que les électeurs noirs croient avoir choisi, celui qui répond à leurs aspirations.

L’histoire des noirs qui devrait être enseignée par les noirs, à force de laver le cerveau de ceux des noirs instruits, ceux-là ont contribué à effacer les traces, mais comme un arbre, il y a hélas, des repousses, il s’agit des cyber activistes et autres penseurs libres.

En Afrique, on n’élisait pas le chef. Jusqu’à présent, les sociétés africaines qui ont résisté à cette pression, tiennent malgré la férocité de l’homme blanc à son égard. Allez faire un tour au Burkina Faso, vous serez émerveillés de l’ordre incarné par le moro naba. Allez en pays agni, toutes les tribus confondues, les jours ouvrés, ils sont tous en costume, mais quand ils arrivent au village, chacun connaît sa place.

Comment peut-on détruire la culture des africains pour leur demander de copier servilement celle des autres? Heureusement que certains africains ont su garder leurs fêtes traditionnelles, sinon, c’est la fin de ce peuple intelligent noir. 

Le mode de désignation du chef, ou roi, s’impose et il est acclamé par tous à la suite des conciliabules qui peuvent parfois prendre des jours, mais qui finissent par faire l’unanimité. La démocratie à l’occident ne marche pas en Afrique noire, que faire? Proposez-en adaptées pour éviter des morts à chaque élection.

            Joël  ETTIEN 

Directeur de publication: businessactuality.com