A LA UNE AFRIQUE 

A vouloir faire le culte de la personnalité, les africains rendent leurs dirigeants dictateurs.

A vouloir faire le culte de la personnalité, certains africains n’ont pas rendu service à leurs présidents et les ont rendus tous dictateurs. Il faut plutôt promouvoir les actions du chef pour le stimuler à faire davantage, mais involontairement, certains présidents sont devenus des demi-dieux et des monstres pourquoi pas, parce qu’il se croit tout puissant, qu’il se dit, que personne d’autre ne pourra faire ce qu’il a fait et on tombe dans la monotonie.

En Afrique, on n’arrive pas à faire la part des choses et ce qui est de droit, devient une corvée pour lequel, on doit se mettre au soleil, danser pour montrer au chef qu’il serait un envoyé divin. A telle enseigne qu’il ne se prend plus comme une personne investie de ce pouvoir électif par ses compatriotes et se disant incontournable, certains préfèrent mourir au pouvoir, en tripatouillant leurs propres constitutions. Électrifier un village, donner de l’eau courante à des populations, construire des centres de santé, des écoles, ouvrir des voies d’accès pour apporter le développement, tout ça fait partie des chapitres de ceux qui gouvernent les pays africains. C’est le sens de leur mission, c’est pourquoi, ils sont des élus et non des désignés.

Ce que font les africains, en vénérant leurs présidents, est un gros danger et même des gros risques car en faisant le culte de la personnalité et non celui des actions, ils sont souvent étonnés des résultats. 

La vie est un droit et tous ceux qui aspirent diriger les pays africains se doivent d’interdire toutes ces cérémonies grandiloquentes qui trompent la vue de ceux qui se servent de l’argent des contribuables pour faire ces réalisations. On peut être réconnaissants parce que tel a bouffé moins pour réaliser plus que ce que les autres n’ont pas fait, mais, on les rend tous des ditacteurs, sans le vouloir.

Il faut faire plus le culte des actions et non de la personnalité et nous savons que ce n’est pas si évident de dissocier les deux, mais les présidents africains se croiront tous imbus des pouvoirs surnaturels qui peuvent se retourner contre eux.

Tellement que ceux qui en jouissent ne veulent pas partager et s’ouvrir, toutes ces réalisations portent le nom du président et il se dit que c’est un droit et un devoir de rester à son poste à vitam étername.

C’est vrai que dans certains pays où il y a un semblant de paix et de tranquillité, on a cette fâcheuse tendance à faire croire que sans lui, le pays irait à veau l’eau et fort de ce constat, on l’aide par tous les moyens à demeurer éternel au pouvoir et souvent quand les militaires en ont mare, eh bien, ce sont des coups de force.

Loin de nous ce vœu, nous voudrons attirer l’attention que vénérer des personnes est un danger, par contre, comparer certaines réalisations, serait source de reconnaissance.

                          Joël Ettien 

  Directeur de publication: businessactuality.com

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