Laurent Gbagbo dans la MéA LA UNE AFRIQUE 

AES: Le président Laurent Gbagbo apporte son soutien à ses jeunes frères panafricains.

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous membres de l’alliance des états du Sahel (AES) dans une déclaration solennelle commune lue à la même heure dans chacun de ces pays, ont annoncé leur retrait de la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec effet immédiat.

Dans leur communiqué, les trois états ont donné les raisons de leur retrait de l’espace communautaire ouest-africain.  En effet, ils reprochent à la CEDEAO de s’être « éloigné des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme » d’être sous-influence étrangère, toute chose qui « trahit ses principes fondateurs ». La CEDEAO est devenue une menace pour ses états membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur.

Dans le même esprit, le président Laurent Gbagbo avait jugé dangereuse l’idée d’une guerre de la CEDEAO contre le Niger pour installer l’ancien président Mohamed Bazoum militairement renversé.

La position de retrait des trois états de l’AES de la CEDEAO donne entièrement raison au PPA-CI et au président Gbagbo.

Le PPA-CI, parti résolument panafricaniste, continue de militer pour l’intégration sous-régionale et africaine vraie dans l’unique intérêt des populations. L’ordre mondial qui se dessine sous nos yeux nous impose une démarche unitaire pour faire face à toutes formes de menaces portées par des enjeux géostratégiques contraires aux intérêts de nos populations.

Le parti du président Gbagbo vient de produire un communiqué de félicitations aux trois présidents de l’alliance du Sahel, il n’est jamais trop tard et par ce biais, il affiche clairement son adhésion aux BRICS.

C’est le contraire qui nous étonnerait, peu importe le temps mis pour réagir. Comment et pourquoi aucun parti politique ne réagit en soutien à ces trois présidents qui mènent un combat pour la vraie souveraineté de l’Afrique? Pendant que les laquais réfléchissent à comment s’organiser pour envoyer des armées assassiner ces trois vaillants ténors, le président Gbagbo a bien fait d’apporter ce soutien qui les met en confiance. Qui peut mettre en doute la crédibilité du président Gbagbo aujourd’hui?

Ce dernier dinosaure, ce grand témoin de la lutte panafricaine, ne pouvait pas en dire mieux que les soutenir publiquement. Désormais, les dés sont jetés et le parti de Gbagbo apporte officiellement son soutien à ce combat et ce communiqué arrive à point nommé car il va participer aux obsèques de leur fameuse CEDEAO.

Voilà ce que Macky Sall est en train de faire au Sénégal, pays considéré jusqu’à ce jour comme un modèle de leur démocratie? Cette bande de présidents africains inconscients du retard et de l’opportunité qu’offrent les pays émergents de changer de paradigme, si un Gbagbo Laurent n’apporte pas son soutien au changement, qui le ferait?

C’est pourquoi nous lui suggérons d’envisager une tournée dans ces trois pays pour marquer ce sceau indélébile. L’Afrique n’est tout de même pas maudite pour avoir fait confiance à des leaders qui ne se soucient guère de son développement?  

                              Joël  ETTIEN  

   Directeur de publication : businessactuality.com

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