Afrique: Et si le mal, provenait de ces intellectuels africains, que faire?
Et si les intellectuels africains, mettaient leur pendule à l’heure pour actionner le nouvel ordre africain avec ses exigences et au respect de ses besoins, le continent serait respecté et compterait parmi les grandes nations de ce monde.
Et si les intellectuels africains changeaient de stratégies ?
Si les africains d’autrefois, ont été vendus, esclavagisés, torturés, le monde a changé et les africains doivent s’y inféoder. Ce n’est pas parce que les ancêtres ont été brimés que leurs descendances subiront les mêmes corollaires ?
Si tous les africains reconnaissent que le poisson pourrit par la tête, qu’est-ce qu’ils attendent pour prendre leur destin en main ? Pourquoi, c’est toujours à eux, qu’on confère ce dicton, tout peuple mérite son chef ? Le monde évolue et l’Afrique ne doit pas rater ce train mondial qui circule.
Faut-il que le choix de leur chef, leur soit dicté en fonction des intérêts de ces décideurs tapis dans l’ombre et dont la mort et la souffrance des noirs ne disent peu ? C’est alors que l’échec cuisant et palpable des intellectuels africains se fait sentir. Au lieu de passer tout leur temps à citer comme référence les auteurs étrangers, ils auraient plutôt à se remettre en cause et promouvoir leur culture.
L’Afrique ne doit plus subir.
Il faut que les rapports de force changent. Voilà, un peuple, qu’il soit antillais, américain ou africain, il passe tout son temps à prendre tout à la légère et tout le temps, à rire quand il s’agit de prendre des décisions sérieuses. Dieu arrive quand pour qu’ils passent plusieurs années à l’attendre avant d’actionner, le réveil et l’éveil de leur conscience ? Les autres ne mettent pas Dieu au-devant de leur de leur vie et cherchent et ils trouvent. Les africains seront toujours ces consommateurs attitrés, à qui on donnera toujours du poison.
Pendant que les autres sont dans les laboratoires, les noirs toute tendance confondue, sont dans les églises pour masquer leur inculture politique et bloquer leur éveil. Voilà que dans les pays africains, l’école est à l’abandon, la santé est reléguée à la vétusté des centres de santé, la formation inexistante, vers la fin, la jeunesse se voit dans l’obligation d’aller se faire humilier, torturer, se faire vendre ou mourir sur les eaux, sans qu’aucun président africain ne daigne lever le petit doigt.
Non, il faut que les intellectuels prennent leurs responsabilités en mains, car ce sont eux seuls qui peuvent faire bouger les donnes. Le monde est ouvert aujourd’hui, il y a des africains qui parlent et écrivent des langues émergentes et dont la politique de chez eux les excluent, il faut qu’ils forcent à rentrer pour se mettre au service du développement de leur patrie.
Aujourd’hui, le système scolaire ne répond plus aux besoins du continent, il faut le revoir, mais non, tous les intellectuels, une fois arrivés en Afrique, abandonnent leur spécialisation de base pour se lancer dans la politique, là, on vole facilement, là où on se fait vénérer facilement, là où on obtient tout facilement et au final, les étrangers sont obligés de combler ces vides. Tout le monde veut devenir maire, député, ministre et président de la république et ils se marchent sur les pieds pour venir inviter le peuple à se bagarrer pour leur laisser le chemin libre.
Tant que les rapports de force, ne changeront pas, les autres peuples ne considéreront jamais les africains. En exemple, si un noir se fait rapatrier d’un pays occidental, il faut automatiquement appliquer la réciprocité, quand un noir subit l’esclavage dans une pays arabe, il faut immédiatement réagir, par le rappel des diplomates, comme le fait le président américain Tromp qui a ses qualités en la matière.
Si les africains manquent de courage et se laissent faire, les autres peuples, les piétineront toujours comme des sous-hommes. Il faut réagir et au plus vite.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessatuality.com
