Afrique: les maliens sont entrain de réécrire une nouvelle page de leur nouvelle histoire.
les maliens sont entrain d’écrire de nouvelles lignes qui concernent leur avenir. L’Afrique d’aujourd’hui, n’est plus celle d’hier et mépriser celle d’aujourd’hui, serait courir des risques qui se paient cash et cher.
L’Afrique d’hier, celle qui était comme un aveugle emprisonner dans un périmètre plein de moustiques, celle d’aujourd’hui, ne mange plus de ces pains infestes et a besoin d’écoute et d’exécution de ses désirs et de ses besoins.
Même si les intellectuels africains ont contribué à la baisse de considération des africains, voulant absolument montrer à l’occident qu’ils sont les mieux outillés pour parler correctement leur langue, méprisant celle qui ont permis à leurs ancêtres d’asseoir une Afrique solidaire et digne, il faut désormais que le monde intègre que l’Afrique d’aujourd’hui, n’a rien avoir avec d’hier.
Avant, c’étaient quelques rares européens qui las et outrés de voir le comportement antidémocratique de certains présidents africains, se battaient pour les huer quand ceux-ci, étaient en mission officielle dans leur pays. Chose qui se fait rare maintenant. Les chefs d’état africains ne sont plus reçus en grande pompe comme par le passé, sécurité oblige. Mais alors, pourquoi les officiels refusent de se mettre au pas ou mettre leur intelligence à l’heure ? La jeunesse africaine boue parce qu’elle n’a plus de repères et ses perspectives d’avenir sont inexistantes.
Ce qui se passe au Mali, devrait être un cas d’école. Le Mali est entrain d’écrire une des plus belles pages de l’histoire, malheureusement, les maliens se trouvent seuls sur le chemin de la nouvelle considération et de la nouvelle révolution contagieuse. M. Dicko, ce brillant orateur formé à l’école de la tradition des valeurs cardinales qui ont soudé sa patrie, du temps anciens, pouvait-il avoir cette audace de défier des chefs d’état venus à leur secours ? Il allait passer par où ? Mais aujourd’hui, avec l’aide des réseaux sociaux, les africains sont nés de nouveau et déterminés à prendre destin en mains.
Il faut donc en tenir compte. Maintenant aucun africain, ne veut que leurs présidents prennent des décisions à leur place et ils ont raison. Aucun chef d’état africain n’a aucun amour vrai ou à force de vouloir chercher à se protéger et pérenniser leur longévité politique au mépris des réalités nourricières de leurs compatriotes, ce vieux système qui consiste à tout attendre de l’occident tend vers sa fin.
Les maliens ont décidé de se débarrasser de leur président, ils le feront partir parce que, parce que ces maliens qui décident désormais, ne font pas partis de ces loges décisionnelles et n’ont rien à cirer avec les protocoles d’état, si lourds et si complices. Donc, vouloir organiser un sommet des chefs d’états par vidéo conférence, les décisions seront suspendues, parce que le peuple malien a décidé de ne pas prendre part à ce sommet avec des téléphones caméras.
Ils ne veulent plus de leur chef, il faut qu’il s’en aille et les rues seront calmes. Les autres train-train, ce n’est pas ce que veut le peuple malien outré et remonté à bloc. Ceux qui meurent, ne sont pas les parents biologiques de ces chefs-là, donc à la rigueur, ils s’en fichent de leur sécurité ouverte aux djihadistes et terroristes.
Les maliens sonnent du glas
Les africains d’aujourd’hui, ne veulent plus de leçon venant du pôle nord ou des chancelleries obscures au peuple. Les maliens donnent le signal d’un bouleversement total de la conception politique en Afrique. A qui le prochain sur la liste ? Au Cameroun, on dit là-bas que les camerounais ne voient pas le président Biya, mais l’entourage de ce dernier laisse que le président Paul Biya les voit.
Un jour, tout cela va changer et merci à la détermination et au courage des maliens qui peuvent devenir aussi contagieux comme le Covid-19.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
