Une organisation de la santé est nécessaire en AfriqueINVESTIGATION 

Afrique: Il est temps de diversifier les cultures pour une santé saine.

Pourquoi il faut se tourner vers les cultures agro-alimentaires et réduire celles imposées par l’impérialisme, le café , le cacao, l’hévéa et l’huile de palme ?

Aujourd’hui à Paris, le kilo de gombo coûte plus 20 €, c’est-à-dire 13100 des CFA, pendant que le prix du cacao est à -1€ le kilo. Le prix de la banane toujours à Paris, dépasse largement les 3€ le kilo, c’est-à-dire plus de 2000 alors que le prix du café, du cacao, de l’hévéa et de l’huile de palme n’atteint pas la moitié des produits de consommation. Pourquoi s’éterniser sur des cultures qui demandent plus d’énergie, d’efforts pour des prix minimes ?

En Côte d’Ivoire où il pleut presque toute l’année avec une terre fertile et riche, au lieu d’encourager les pauvres parents paysans à demeurer dans des faux rêves, les incitant à cultiver des produits dont ils ne sont pas maîtres déjà au niveau de la fixation des prix, l’état ivoirien ferait mieux, de tordre le cou de l’histoire et encourager les ivoiriens à produire ce qu’ils consomment pour vivre longtemps.

L’importation des produits alimentaires souvent impropres à la consommation, qui tuent plus qu’ils ne donnent la vie, peut trouver sa solution dans l’autosuffisance alimentaire. l’état ivoirien dépense plus de 300 milliards par an, dans l’importation du riz asiatique, est-ce qu’il ne peut pas donner la moitié à sa jeunesse pour produire ce riz local ?

On voit sur les réseaux sociaux, des chinois fabriquer des produits toxiques en direction de l’Afrique et qui les tuent. Les exemples que nous avons donnés sur le prix au kilo des bananes, gombos, ne sont que des échantillons de nos investigations dans les magasins parisiens.

Il y en a plusieurs qui peuvent permettre la conversion des parents paysans, qui souffrent, n’ont aucune assistance et qui subissent les affres de la misère, alors qu’il y a des solutions tout près. En plus, les produits alimentaires peuvent se cultiver sur la même terre, plusieurs fois dans l’année, alors que les produits agro-pastoraux comme le café, le palmier à huile, l’hévéa sont pérennes.

Tous les pays du monde qui sont aujourd’hui industrialisés ont mis l’accent sur la santé qui commence par la consommation de produits saints, pourquoi continuer dans quelque chose qui détruit en restant dans des mauvais rêves ?

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, depuis longtemps, que sont devenus ceux qui en ont fait leur dada ? Voilà, le Ghana qui seconde la Côte d’Ivoire qui connaît tous les problèmes inflationnistes de son histoire, pour un pays qui produit le cacao. Les signes du temps doivent encourager les autorités africaines à quitter le complexe pour vivre dans la réalité.

Au regard de ce que nous venons d’indiquer, pensez-vous qu’il est possible de cultiver les produits perrens qui n’apportent rien à la santé des cultivateurs ?

                                   Koné Bintou 

                    Afrique de l’Ouest 

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