La parole est une armeCÔTE D'IVOIRE 

peut-on parler de bastions politiques ?

Peut- on encore parler de bastions historiques politiques en Côte d’Ivoire ? Les bouleversements sociopolitiques qu’a connus la Côte d’Ivoire, ces dernières années, ont changé les donnes politiques. Autrefois, sur la base de l’ethnie et de la région on pouvait donner des statistiques politiques, mais les oracles ne peuvent plus prédire cet avenir avec certitude.

Le V baoulé considéré comme le bastion historique du PDCI RDA, ne l’est plus car c’est dans cette zone que le pouvoir du RHDP a pioché certains cadres influents et qui donnent envie que de faire pitié. Ils ne sont pas prêts à abandonner le navire et doivent montrer pattes blanches qu’ils y sont pas par intérêt mais par conviction, ainsi donc, ils vont redoubler d’efforts pour faire gagner beaucoup de villes et communes à leur mandant.

En pays bété de chez le président Gbagbo, le schéma n’est pas le même, car ceux qui ont fugué n’ont pas le même poids et d’influence que chez les V baoulé. 

Le nord a déjà son camp. C’est seulement dans le sud, il y a palabre. Tous les partis politiques sont implantés dans le sud où les décisions se prennent. Le siège de toute l’administration et siège des partis politiques, s’y trouvent.

Le nord se sent éloigné, ce n’est pas tous les autres partis politiques qui y ont accès. Cependant, les sons nous parvenant, ne donnent pas le courage aux autres de s’y aventurer. Aussi, le parti au pouvoir ne veut pas partager sa sphère, puisqu’il veut montrer à la face du monde qu’il est majoritaire.

En conclusion, on peut déduire que la première logique qui consiste à mettre la main au feu, sur les bastions historiques des partis politiques ivoiriens, le divorce d’avec le président Bédié et son jeune  frère Ouattara, a tout chamboulé et le combat des bastions ne fera que rebondir à chaque élection.

Que chaque parti politique redouble d’efforts pour se maintenir, sinon, l’argent va faire bouger les lignes dans les élections à venir, surtout dans les communes comme Yopougon.

                                            Joël  ETTIEN 

                        Directeur de publication: businessactuality.com

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