Afrique: Il faut songer à une formation de qualité des cadres et des jeunes.
Comment pouvons-nous espérer sortir de ce sous-développement chronique, sans passer par la formation de qualité des cadres africains? Pendant que les petits asiatiques dès l’âge de la maternelle, on leur enseigne les méthodes technologiques, les enfants africains accompagnent leurs parents tous les dimanches dans les églises à chanter les louanges d’un seigneur blanc et qui ne répond ne jamais à leurs préoccupations.
Il faut songer à la formation de qualité des cadres africains, ils sont là, il suffit seulement de les actionner par des structures compétentes et sincères, ils feront sortir leurs talents. Pendant qu’on compte des milliers d’églises et autres édifices religieux en Afrique, on en compte peu, très peu en occident. La preuve, ils ont les plus grosses et grandes cathédrales qui ne servent plus à rien et que pour leurs entretiens, les communautés les bradent et qui deviennent des hôtels, des bars dancings. On ne développe pas un pays avec la religion surtout pas comme celle que les africains pratiquent au quotidien qui leur donne l’illusion d’attendre un Jésus venir faire leur palabre.
On ne dit pas de ne pas aller dans les temples de prières, mais en faire tout un système d’éducation, ça retarde. En Côte d’Ivoire par exemple, on a sacrifié une génération de jeunes avec une éducation médiocre qui n’a produit que des délinquants, des drogués et des bras valides pour des protestations politiques. Le président Ouattara ne va pas nous dire qu’il n’en est pas conscient, mais pourquoi continuer à tergiverser sur l’essentiel et le capital?
Il faut songer à une vraie formation des cadres, celle qui est dispensée aux élèves actuellement est vouée à l’échec. Elle ne forme que des chômeurs parce que les diplômes sont pleins dans les salons qui ne servent qu’à des décors, parce que inadaptés aux besoins réels du développement. La Côte d’Ivoire seule compte plus de doctorants qui ne font que faire des marches en longueur de journée, tendant la main à l’état de leur trouver du travail, alors qu’ils peuvent se mettre dans des laboratoires pour des recherches. Le système les conduit tous à deux ou trois filières: comptabilité, communication-marketing, gestion, etc et ce n’est pas les établissements qui manquent, mais le fond de leurs enseignements est vide et contre-productif.
Dans la médecine par exemple, il y a plein de médecins européens à la retraite qui peuvent encore servir aux étudiants en médecine, mais hélas, on préfère dépenser des fortunes dans des futilités, pour justifier leurs fortunes illicitement engrangées. Il faut aimer les pays dont on a la charge et pas seulement s’acharner sur ses richesses.
Pour parvenir à ce challenge, il faut que les médias revoient le contenu de leurs programmes qui participent à la médiocrité et non au développement.
Toujours en Côte d’Ivoire, le taux d’alphabétisation est plus élevé, sans compter le nombre croissant des filles enceintes en milieu scolaire. Il faut commencer quelque part et nous suggérons par la formation de qualité des cadres où on trouve des ingénieurs, des médecins, des chercheurs, ect. Il faut mettre l’accent sur l’excellence.
Mettons plus l’accent sur cette formation de qualité que d’encourager les pasteurs à ouvrir des commerces spirituels dits églises pour s’enrichir.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
