Après ces élections couplées (Municipales-Régionales), il faut tout revoir pour éviter ce que nous vivons actuellement.
On vient de vivre une élection couplée, celle des municipales et régionales en Côte d’Ivoire. Certains résultats ont soulevé des tolets qui ont failli à certains endroits causer des dégâts et d’autres où en a dénombré des morts. Ceux qui ont triché pour gagner, continuent de festoyer et ceux qui le méritaient et qui n’ont pas eu les moyens financiers ou l’onction du parti au pouvoir, continuent de crier au voleur, mais qui va les entendre ? A partir de ces élections, il y a des leçons à tirer.
Le nom ne fait plus vendre et nous sommes toujours au stade religieux et ethnique pour gagner une élection. L’ascension des indépendants est une marque qui devrait ouvrir les antennes des partis politiques. Je suis le fils de ou le neveu de, ne prospère plus et les ivoiriens en ont marre. Certains ont confondu leur programme de société en passant tout leur temps à vénérer leur papa qui figure en gros plan sur leurs portraits de campagne et beaucoup ont échoué, mais ils ne vont pas s’asseoir pour revoir le fonctionnement. Comment veulent-ils que le pouvoir leur fasse de la générosité politique pour le concurrencer plus tard ?
Il reste encore trois étapes, les sénatoriales, législatives et la présidentielle. Si l’opposition ne fait rien, elle ira perdante et de grâce qu’elle épargne la mort aux esprits faibles.
Des grands noms politiques n’ont rien apporté, il faut revoir le système. Tout est faussé depuis longtemps à commencer par la révision de la liste électorale, du découpage électoral, et le problème de la commission électorale indépendante qui ne l’est pas dans le fond, mais qui joue pour le pouvoir.
Cette équipe mise en place ne sera jamais remplacée jusqu’à l’élection présidentielle, c’est à partir de là, que les partis politiques doivent rentrer dans leur laboratoire pour réfléchir et ressortir quelque chose qui peut s’adapter aux besoins et réalités des ivoiriens.
L’argent a trop prévalu, parce que le peuple a faim et ils font exprès de le maintenir dans la disette pour mieux l’exploiter. Des nuls qui, parce qu’ils ont de l’argent mal acquis, deviennent des élus pour abrutir le peuple. Pour un maillot à l’effigie d’un candidat, pour une boite de sardine, un petit morceau de pain à partager entre trois qui fait toujours palabre, on élit, sans même tenir compte des programmes. Ils surfent sur l’ignorance des électeurs pour prospérer.
Juste après 2025, il faut passer à des réflexions profondes pour revoir le mécanisme si on veut éviter le désordre et l’inquiétude aux électeurs.
Tout est faussé à la base et vive la victoire du parti au pouvoir!
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
