CAN: Si Faé Emerse était un français blanc?
Et si Faé Emerse était un français, les grands reporters sportifs se seraient toisés à lui trouver tous les grands adjectifs pour le qualifier de sorcier, d’extraterrestre, de divin, mais comme ils n’ont pas encore digéré l’éviction de leur France-au-revoir, ils s’arrêtent juste à la finale. D’ailleurs, certains collabos de journalistes vendus à la perdition, ont commencé à le démoraliser, mais quand Dieu a sa main dans quelque chose, ça ne tarit jamais.
Pendant ce temps, Dieu merci, la CAF consacre le nouveau sélectionneur ivoirien de meilleur entraîneur de cette CAN. Comme il est écrit dans leur bible, la pierre qui a été rejetée, est devenue la principale, c’est bien le cas de Faé. L’enfant de Facobly, s’est illustré à la grande tristesse d’appréciation de celui qu’il se dit qu’il n’a pas été élu pour gagner la CAN et dont on ne comprend pas son empressement à vouloir exécuter des pas de danse quand ceux qui se sont promus glanent des victoires. Mais pour une fois, il faut en tirer les grandes conclusions pour mettre hors d’état de nuire, ces arrogants, suffisants potentiels, orgueilleux qui polluent le sport ivoirien.
A travers cette CAN, le président ivoirien, doit savoir que ceux sur qui il compte ne sont pas là pour lui et participent à sa chute. Et si les éléphants perdaient?
Faé Emerse, rentre dans la grande histoire sportive mondiale et aujourd’hui ses sauts en hauteur lui valent de l’or et des milliards. Comment Idriss Diallo, président de la fédération ivoirienne de football peut laisser ce valeureux compatriote pour aller se salir en quémander encore un français de peau blanche et si ce complexe, à la suite de cette prouesse, pouvait être banni de leur jargon et de leurs ambitions?
Faé Emerse a pris un cadavre, l’a lavé, l’a soigné et lui a donné une nouvelle vie jusqu’à la victoire, il faut se nommer Faé Emerse pour réussir un tel exploit.
Comment sont ces dirigeants africains qui sont complexés de toujours aller ramasser les vieilles peaux blanches grattées pour les réchauffer en Afrique? Comment peut-on avoir de la valeur sous les pieds et aller s’humilier devant les français qui se moquent de ce complexe et qui leur permet d’arrondir leur fin de carrière?
Là où personne ne l’attendait, il est venu prouver son savoir-faire et avec des amis ivoiriens de peau noire comme lui, ils ont rassuré toute l’Afrique et donné cette immense joie en premier lieu au président Ouattara et ensuite à tous les ivoiriens. Grâce à cette dynamique complicité, Faé Emerse et ses amis, la Côte d’Ivoire glane son troisième trophée continental. Ils sont à féliciter.
Si les autres ne veulent pas en parler, c’est leur problème, mais ce qui est sûr, les ivoiriens avancent avec Faé.
Ils ont réussi à unir tous les amis des ivoiriens à croire que là où la main de l’homme s’arrête, celle-là que de Dieu prend la relève et il est passé par ce groupe pour donner cette grande joie qui efface la lourde défaite face aux Équato-guinéens, avec ce score triste de 4 buts à 0.
D’une apparence sans histoire, timide, quand on le voit, on sait qu’il n’aime pas les histoires, Faé Emerse est un grand savant sportif. A chaque but, il fait des petits sauts en hauteur en direction des vestiaires comme s’il fuyait le holà du public, mais il a cru et il y est parvenu. Demain, les artistes ivoiriens vont lui créer des chansons à l’image de ses sauts victorieux. La leçon que nous tirons de ce miracle sportif ivoirien, c’est que les ivoiriens ont des cerveaux et l’intelligence pour se prendre en charge car toutes les nations qui confient le sort de leur équipe nationale à des nationaux s’en sortent toujours à merveille.
Est-ce que quand on regarde bien certaines attitudes, dites-nous, ceux qui entourent le président Ouattara l’aiment sincèrement? En cas, nous disons bravo à Fae Emerse, le parcours est long et le football aussi a ses lois. L’aventure reste encore longue et que ses jeunes joueurs l’écoutent car ils ont déjà de gros capitaux en réserve.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com