CEI: Pourquoi faut-il anticiper sur les futurs dangers ?
Peut-on anticiper sur les évènements politiques en Côte d’Ivoire ? A partir de l’ouverture de la révision des listes électorales en Côte d’Ivoire, la frayeur s’empare des ivoiriens qui se souviennent de leurs passés douloureux occasionnés par ces mêmes élections.
Pourquoi à chaque élection, on doit faire paniquer les électeurs ivoiriens? C’est dans quelle démocratie au monde, on se fait enrôler sur présentation d’un simple certificat de nationalité? Est-ce que ce document a valeur d’identifier son détenteur ?
L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo vient de se faire enrôler et cela a été largement médiatisé qui réconforte ses sympathisants et militants. Pourquoi au moment de son enrôlement, l’agent ne s’est pas renseigné avant de l’autoriser à s’inscrire ?
Quand la CEI dit qu’elle aviserait au moment opportun, si elle arrivait à invalider l’enrôlement de Gbagbo, qu’adviendra-t-il ? N’est-ce pas, une ouverture à des revendications pouvant déboucher sur des troubles? Nous pensons qu’il y a trop d’incohérences dont on pourrait épargner les futures conséquences dramatiques aux ivoiriens.
Sans compter ce qui se passe sur toute l’étendue du territoire où on constate des transhumances, alors que la même CEI dit que pour se faire enrôler, pour celui qui veut changer de domicile, il lui faut au minimum, quelques mois, en attestant par des documents ( certificat d’hébergement, la fiche d’impôt, une adresse prouvant que ce demandeur réside bien à une adresse, etc), dans certaines localités, c’est des constats qui ne rassurent pas. Il faut éviter la peur aux ivoiriens qui savent que, c’est pendant les élections que leur vie bascule.
La responsabilité des partis politiques est engagée et même très engagée qui ressortent de chez le président de la commission électorale, avec le sourire aux lèvres pour venir demain demander aux jeunes de descendre dans les rues pour se faire massacrer, parce qu’ils décèleraient des anomalies pendant ces élections à venir.
Pour cette fois-ci, nous attirons l’attention des jeunes, d’être prudents et ne pas céder à ces tentations pour servir de boucliers pour des politiques qui savent dans quoi, ils sont. Tous les partis politiques ivoiriens invitent leurs militants à se faire enrôler, ce qui est une bonne chose, mais il ne faudrait pas qu’ils reviennent après les scrutins demander aux jeunes de se donner la mort pour leur supposée victoire volée. Une élection n’est pas organisée pour donner la mort, mais la vie puisqu’elle permettra aux heureux élus, d’apporter du bien-être à leur population.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
