Congo RDC: Sindika Dokolo, les yeux qui parlent et le cœur qui saigne.

Il y a quelques mois, je vous présentais du côté de l’Afrique centrale, un jeune homme, homme d’affaires, du nom de Sindika Dokolo.

Beaucoup n’y ont peut-être pas prêté attention, mais je reviens sur les qualités de ce dernier, que je compare à l’œil qui parle et dont le cœur saigne à l’idée de voir autant de richesses englouties et emprisonnées par un petit cercle d’amis, souvent, non autochtones qui, profitent de leur légion de politiques, pour asservir tout un peuple.

Le bouillant de Sindika Dokolo, a les oreilles et les yeux larmoyants de voir autant de souffrances qui n’en devraient pas en être si et seulement si, les richesses immenses de son pays, étaient partagées équitablement. Mais, hélas! La méchanceté et la couardise de ces troisièmes hommes, qui font le jeu des puissances pour subir leurs agrégats au détriment de la majorité, Sindika Dokolo, ne le supporte pas du tout, mais est-ce qu’une hirondelle peut faire le bon temps d’un printemps? C’est sur la rizière qu’on voit qui, des oiseaux aiment vraiment se nourrir.

Des arts contemporains, en passant par la cimenterie, le voilà, ces temps-ci, en militaire de salut pour aller au secours des premiers habitants de cette terre bénie et dont la cruauté de certains de ses leaders, s’est transformée en malédiction, l’empêchent de bien-vivre. D’ici, je suis tous ses faits et gestes, dans différents combats sociaux et dont je prie tous les grands esprits de chez lui, à le protéger sur la durée. N’a-t-on pas coutume de dire que l’insecte qui attire la pluie, on ne le tue pas? Oui, il faut d’autres en renfort. Quand je sais que la RDC est truffée de grands pasteurs, voilà, des thèmes de prédication et d’homélie pour combattre ces infidèles et égoïstes, qui ne font que s’assouvir et ouvrir la boîte à pendoir sur la tête des pauvres innocents qui ne demandent que du pain et du bon sommeil pour la postérité.

Se servant de sa fondation, il parcourt villes et villages, souvent sur des routes inexistantes qui coupent certains villages du reste du monde, pour aller leur servir, ce qu’un peuple demande, la vie et pour qu’elle soit, il faut l’approcher. Donner de la chaleur à des gens qui ne croient plus en la vie, c’est comme quelqu’un qui plante un arbre. Il le fait au prix de tous les risques, mais quand on est la vérité, l’assurance est de facto, la meilleure alliée qui puisse être le socle.

Pourquoi, ce que fait Sindika Dokolo, les politiques à qui ce peuple a donné sa voix et mandat, n’en est pas capable? Est-il obligé de se saigner à blond pour aller dire à ses égarés que leur vie est pareille aux autres? Pourquoi, les politiques sont-ils méchants de se construire des bunkers dans un environnement de misère? Comment peuvent-ils être heureux, quant à côté d’eux, des milliers de parents, n’ont même pas le minimum vital? C’est pourquoi, j’ai titré, Sindika Dokolo, les yeux qui parlent et le cœur qui saigne. Que peut-il faire, lui seul, dans le pays le plus grand de toute l’Afrique et cerné de bandits, de voleurs, d’assassins et que dire encore?

D’ici, quand je vois Sindika Dokolo dans des camions presque de guerre enfourchés des centaines de vivres pour aller soulager des populations pourchassées et exilées de force, sans la moindre compassion, où est ce Dieu que tout le monde loue sans cesse? Déjà, en étant chez eux, ils n’ont rien à manger et les voir s’exiler de force à d’autres cieux où la mort et la misère deviennent leur quotidien, je pense que si les organismes de récompense comme, le prix nobel de la paix, le prix Houphouet Boigny pour la recherche de la paix, devraient étendre leurs médailles à Sindika Dokolo, pour son infatigable mission humanitaire dans cette partie de l’Afrique, ignorée à dessein par les grandes puissances pour leurs besognes infectées de cruauté.

Il ne faudrait pas que ces mécréants voient en lui, un adversaire politique potentiel pour s’arroger de pièges à capture. C’est l’insouciance de certains, qui sert de révolte à la majorité.

Je voulais écrire ces lignes, pour dire oh combien de fois, il faut encourager et féliciter ces dignes fils du continent qui passent l’éclair de leur vie, au service des autres, les plus démunis. Comme c’est sur les ossements qu’ils veulent bâtir leurs empires, Sindika Dokolo, leur indique la direction de la vie, dans un concours de sensibilité, de compassion, de solidarité, d’entraide et le développement qui, n’est pourtant pas loin de ceux qu’on pourchasse comme des animaux, sera un eldorado. Que l’on transforme ces armes à feu, ces machettes à transfigurer, en stylos et l’émancipation, fera le reste car, une population qui travaille sereinement, n’envie pas pour aller tuer.

Que tous les grands esprits soient sans cesse aux côtés de cet infatigable sang de leur sang, pour combattre à sa manière, l’injustice.

Joël ETTIEN