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Coronavirus contre les églises: Les plus touchés qui se plaignent sont les pasteurs.

Comment les pasteurs feront pour tenir le coup puisque le temps des consignes se rallonge ?

Comment les pasteurs gèrent la crise coronavirus

Les plus touchés par le coronavirus ont commencé à donner de la voix, les pasteurs. Les après-midis des week-ends qui obligeaient les représentants des partis politiques, associations, ONG dans des réunions qui ne s’achèvent jamais parce qu’ils ne viennent jamais à l’heure, si le passage dramatique du virus pouvait tout changer.

Les veillées de prière, les cultes interminables aux relents d’abus sur le portefeuille des faibles d’esprit qui croient en l’inexistant qui ne vient pas solutionner leurs problèmes, les églises sont fermées. Les dîmes, les quêtes et offrandes particulières et spéciales ont tari et les comptes bancaires des pasteurs commencent à sentir la sécheresse.

Déjà, certains se servent des réseaux sociaux sans honte ni vergogne à intimer l’ordre à leurs fidèles de faire des virements ou des opérations Orange-Money.

Si ce virus pouvait remettre tous ces esprits chagrinés dans l’ordre de la bienséance. Pour combien de temps va durer cette sécheresse ? Personne ne le sait, puisque la politique s’en est emparé, le laboratoire qui trouvera le remède aura le prix Nobel de la paix, de la médecine, donc, nous sommes contraints de vivre chez nous.

Les églises fermées

Depuis, la devanture de ces églises qui refusaient des voitures autrefois aujourd’hui, ce sont des margouillats et autres reptiles qui s’y amusent sans que le Dieu de ces incrédules, ne vienne les chasser. Ils en profitent eux-aussi. Pourquoi pas !

Imaginez les recettes dans le mois, que ces pasteurs s’empiffrent les comptes ? Souvent, pour des églises qui ont plus de 100 fidèles, chaque dimanche, ce n’est pas moins de 2000 à 4000 euros quand la moisson est bonne, qu’ils s’engrangent. Dans le mois, il y a quatre dimanches sans compter les veillées de prières. C’est une bonne entreprise qui ne paie aucune charge.

C’est une entreprise très prospère qui ne connaissait pas de crise et voilà que le virus est venu dicter sa sévère loi. Or donc, fer coupe fer ?

Sans mettre en cause l’existence de ce dieu que je respecte même si les autres ne voient pas comme moi, comment un virus peut le défier ? Pour certains qui se donnent bonne conscience, ils trouveront que c’est une colère de Dieu qu’il faille cotiser de l’argent et souvent beaucoup de dîmes et d’offrandes pour lui demander pardon, cet argent ne monte pas au ciel, mais dans les poches de ces pasteurs sans que Dieu ne dise mot.

Ces voyages déguisés en missions pastorales qui coûtaient de l’argent dans la trésorerie de l’église, se sont stoppés. Comment faire alors pour supplier Dieu de baisser sa colère ? C’est de rester à la maison et prier pour que ce virus puisse retourner de là où il est venu ou radicalement le radier. Mais le plus simple pour c’est de suivre à la lettre les consignes, parce que c’est une découverte scientifique et non spirituelle.

J’imagine la rentrée.

                                                                                         Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com  

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