Coronavirus: Mon hommage au président Patrick Devédjian, victime de ce virus.
Comment ai-je bénéficié des largesses du président des Hauts de Seine, Patrick Devédjian à qui, je rends hommage par ces lignes.
Hommage à Patrick Devédjian
Je traversais un moment très dur de ma vie à la suite du renversement du pouvoir du président Gbagbo Laurent où j’avais tout perdu quand subitement, madame Kouamé Jacqueline épouse Zahée convainc son mari de me trouver de quoi à faire que de me folâtrer. Après plusieurs semaines de sensibilisation, son fiancé qui est patron d’une société de sécurité avec spécialité, la garde des piscines, accepte de me financer une formation d’agent de sécurité.
Ayant passé deux semaines, j’obtins mon diplôme de CQP (Certificat de qualification professionnelle). Je retourne revoir mes bienfaiteurs à qui je dis merci par ces lignes. Nous sommes en 2013-2014.
Il fallait maintenant m’aider à trouver du travail. La garde par leur biais ne me convenant pas trop et je le signale à sa femme que nous appelons tous affectueusement Jaki. Un matin, M. Zahée m’embarque direction une ville de banlieue, Sainte-Géneviève-des-Bois chez ses amis qui dirigent une grande boite de sécurité et sans postuler, je suis pris et embauché. Il les a priés de me trouver un endroit un peu discret compte tenu de mon statut de journaliste converti.
Changement de cap
C’est ainsi que je suis affecté au conseil général des Hauts de Seine à Nanterre. Pour ceux qui connaissent les lieux, le siège du conseil se trouve dans le même endroit que la préfecture des Hauts de Seine et du tribunal de Nanterre où tous les grands politiques sont jugés, donc, les passants sur ce site, on les compte par milliers par jour.
J’avoue que j’étais aimé du groupe et il m’arrivait souvent d’écrire sur ce qui se passait au conseil et je faisais tout pour que mes écris parviennent au président Patrick Devedjian, aujourd’hui emporté par le virus corona. Sur les conseils d’un ami sur le site, je fais la demande pour un logement. J’avoue que ma demande n’a pas du tout souffert et au bout de deux mois, sur instructions du président, ma famille et moi, sommes logés dans un HLM à Nanterre.
A la signature de notre de bail, les responsables de ce service étonnés du délai, me demandent comment ai-je fait pour convaincre le président à s’impliquer dans mon dossier car il y en a qui souffrent depuis plus de 15 ans sans succès. Ma réponse a été simplement que j’ai pu toucher sans nul doute la sensibilité du président. Depuis, nous sommes logés à Nanterre, la capitale des Hauts de Seine.
Plus tard, je passe une autre formation de capacité de transport de moins de 3 tonnes et je mets de côté la surveillance. Je suis retourné au conseil pour lui dire merci mais humblement et modestement quand il eut pris connaissance de ma lettre, il a préféré donner le soin aux autres de me recevoir.
C’est un grand monsieur au grand cœur que la France vient de perdre par le virus corona.
Pourquoi ce témoignage en faveur de Patrick Devédjian ?
Pour dire qu’il n’y a pas de honte à avoir si on est testé positif. Ce sont ces témoignages qui peuvent renforcer les incrédules et aux leaders politiques africains qui cachent tout et ils emportent souvent dans leur tombe des secrets qui pouvaient sauver des vies. Ce midi, le prince Albert de Monaco a témoigné à visage découvert sur sa positivité et comment, il se bat pour s’en sortir.
Pourquoi, en Afrique être positif poserait de la confidentialité pendant que les populations ont besoin de leurs témoignages pour croire ? Si en Côte d’Ivoire, lors de son adresse à la nation le président Ouattara a eu le courage de dire que ce virus ne trie pas, ni la religion, la couleur, les fonctions, il faut qu’il ait aussi le même courage de revenir souvent rassurer son peuple.
De leur silence, les médias d’état sont confinés de peur de relayer certaines informations liées aux méfaits de ce virus. L’ancien ministre, l’ancien maire, l’ancien président des Hauts de Seine, M. Patrick Devédjian vient d’être une des victimes de ce virus, voici, mon témoignage qui sert d’oraison funèbre pour célébrer sa bonté en mon égard.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
