Insalubrité à AbidjanINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire : Abidjan ne veut plus de désordre et d’insalubrité depuis ce matin.

Depuis ce matin, dans le district autonome de la ville d’Abidjan, c’est le branle-bas. On ne verra plus de mendiants, de pousse-pousse, de tricycle et les pisses en désordre dans les rues. Abidjan ne veut plus de désordre ni d’insalubrité.

Une police spéciale a été outillée pour sévir mais ceux qui sont concernés ne semblent pas être informés de l’application de ces mesures d’ordre et de privation. Ce matin, dans quelques artères de la plus grande commune ivoirienne, Yopougon, nous les avons vus traversés en désordre certaines rues importantes d’affluence et les débrouillards par les deux roues, appelés wottros continuent de déambuler leurs muscles en transportant des marchandises des petits commerçants. 

Maintenant dans le concret, comment ceux qui sont habitués à vivre de ces pratiques, peuvent-ils s’en accommoder pour mourir de faim? De toutes les façons, la plupart de ceux qui sont concernés par ces arrêtés du ministre gouverneur, ne sont pas ivoiriens, ce sont les habitants de la CEDEAO, nous dit un passant qui, dans le fond, attend de voir la mise en application.

Même si cela concerne les membres de la CEDEAO, ils contribuent à l’économie, mais le hic, d’après un sociologue, c’est l’envers du décor, c’est-à-dire, la multiplication des vols, viols car ceux-là, à qui, on arrache toutes leurs activités quotidiennes qui leur permettent de vivre, si on le leur enlève ce pain de la bouche, que feraient-ils, si ce n’est s’adonner à la délinquance sur toutes ses formes, alors tout le monde se pose la question de savoir si la police dédiée à cet effet conduirait ses activités tard la nuit. 

La mise en ordre sur la voie publique est lancée et nous attendons tous les résultats pour voir l’embellissement de la ville d’Abidjan.

La plupart des femmes commerçantes qui prennent la décision en marche, sont dubitatives à savoir comment elles vont transporter leurs marchandises? Mais en même temps, on ne veut pas tout dire et on ne peut pas plaire à tout le monde. Salut donc à un nouveau visage de la capitale économique ivoirienne et du courage au nouveau bulldozer de Cissé Bacongo.

                                 Joël ETTIEN  

   Directeur de publication: businessactuality.com

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