Côte d’Ivoire: Acquittement du président Gbagbo et de Blé Goudé non confirmé par la procureure Bensouda : « la lutte continue, ne l’arrêtons pas »
La nouvelle vient de tomber, la procureure Bensouda, confirme sa complicité dans le complot ourdi contre la Côte d’Ivoire du président Gbagbo et du ministre Blé Goudé et des ivoiriens. Faut-il que les ivoiriens, abandonnent la lutte parce que leurs leaders ne sont pas sortis de leur encasernement ?
Bravo au rassemblement phénoménal, gigantesque, historique du samedi dernier au parc des sports de Treichville. Nous voudrons féliciter les organisateurs pour ce premier coup d’essai, coup de maître. D’autres sujets doivent nous préoccuper.
La commission électorale indépendante la CEI. On entend, quelques petites joies, à l’annonce du remplacement du président Youssouf Bakayoko par une femme. Certains ivoiriens, croient que c’est la fin, du calvaire des ivoiriens. Celui qui remplace le président en exercice de la CEI, c’est la photocopie de ce dernier. Ouattara met ses hommes et les change par d’autres, femmes comme garçons, qu’il prépare. Alors, il ne faudrait pas montrer, une certaine inculture politique. C’est le point d’achoppement de toutes les difficultés que rencontrent les ivoiriens, c’est justement, la refonte complète de cette commission qui inquiète, trouble le sommeil, plus d’un ivoirien, qu’il doit s’agir et non, les hommes qui la composent.
Il ne faut pas non plus conditionner la lutte par la libération et l’acquittement total du président Gbagbo et du ministre Blé Goudé, c’est laisser la dynamique à l’ennemi, de se réorganiser, mais cette force qui s’est exprimée, le samedi au parc des sports de Treichville, doit s’amplifier. En donnant son accord, le président Gbagbo est dans cette lutte et puis, comment voulez-vous qu’il vienne tomber dans un pays, qui n’est pas libéré ? Lui, le président Gbagbo, sait bien qu’un autre emprisonnement de 20 ans, l’attend au pays. Alors, si, la situation n’est pas renversée, comment, voulez-vous qu’il vienne se livrer en pâture, où il risquerait, sa peau ? La lutte doit se poursuivre, car, en donnant son accord au président Bédié, le président Gbagbo, est dans cette lutte-là. Léon Trosky, ne disait-il pas : « lorsqu’un camarade tombe, au cours d’un combat, enjambez son corps pour continuer la lutte. Ne laissez pas l’ennemi se réorganiser autrement. »
N’avons-nous pas souvenance du faux espoir que les Yasmina ont donné aux ivoiriens, à leur sortie à Cocody, au stade d’Anono quand ils disaient tous en chœur, que tous les samedis, ils allaient poursuivre ces rassemblements, même en prenant les rues, où sont-ils et que sont-ils devenus ? Ils ont trahi la lutte, dans des fausses promesses. Pour cette fois, c’est un grand serment que les grands leaders ont prêté, à savoir les présidents Bédié, Gbagbo, Charles Blé Goudé et dont les esprits mêmes absents, planent sur toutes les sorties. Il faut au demeurant, tout faire à l’unisson, empêcher cette élection de 2020 de se tenir, parce qu’il y aura trop de morts d’Hommes. Comment, pour une élection, le pouvoir peut se réarmer comme si le pays serait attaqué ? Ces armes que le pouvoir achète sans cesse, à quels sains, sont-elles vouées ?
Au cours de ce rassemblement du samedi, des propos ont été tenus à l’endroit du pouvoir, continuons, jusqu’à ce que des solutions idoines se produisent, à savoir, une amnistie générale pour tous les prisonniers politiques et militaires, le retour sécurisé de tous les exilés et la refonte totale et consensuelle de la CEI.
Bensouda et sa clique, ont montré leur complicité et leur cupidité dans ce procès de la honte, ne baissons pas les bras car l’esprit du président Gbagbo et de Blé Goudé plane sur toutes les manifestations. A nos gardes, avançons !
