Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara, le roi nu!

Enfin, les ivoiriens peuvent sortir leurs baskets pour défiler bientôt dans les rues des villes du pays, parce qu’ils voient maintenant la nudité de celui qui avait prétendu, avoir la solution à tous leurs problèmes et qu’ils découvrent dans la laideur de ses mensonges qui le rattrapent en plein vol. Le roi ivoirien est nu.

Parmi tous les chefs d’état africains, le seul qui tient compte de son image, c’est bel et bien, Alassane Dramane Ouattara. Il en a mis le prix et les moyens.

C’est sur cette qualité de sa personnalité qu’il a pu convaincre, ses partenaires de l’imposer à la tête de la Côte d’Ivoire. Et, je suis sûr d’une chose, que par lui, le monde des affaires a fait de ce pays, une brocante, un comptoir de commerce. Mais l’avenir, nous le situera.

Sur quoi, M. Ouattara a scellé son espoir pour tenir tant de promesses à ce peuple qui ne demande que du pain, des soins de santé, du savoir pour ses enfants, des routes pour aller en weekend, une petite sécurité pour sortir? Depuis son mode d’ascension au pouvoir à ce jour, les ivoiriens l’attendent et les pluies de milliards promises à l’humanité, ne trouvent pas de nuages pour exploser et le mensonge le rattrape. Notre analyse.

Si le RDR, le parti politique de M. Ouattara, ne veut pas de M. Soro comme militant, il a bien raison. Il ne doit rien à M. Soro. Le RDR n’a pas signé de contrat de bail politique avec ce dernier pour qu’il vienne leur râler de l’ingratitude. Soro est lié à Ouattara et Ouattara doit à Soro. Qu’ils aillent régler leurs problèmes en dehors du RDR.

Pour prendre ce pouvoir à n’importe quel prix, M. Ouattara a fait beaucoup d’acrobaties et d’alliances et souvent, contre nature. Avec le FPI du président Laurent Gbagbo, il avait contracté le front républicain, mais face à la grosse machine du PDCI RDA, il échoue. Mais n’en démords pas pour autant. Et si avec le front républicain, ils avaient pris le pouvoir?

Comme un bon roublard, il va contraindre ses puissants partenaires, dont la France des Chirac, de l’ONU, du fond monétaire international, la banque mondiale, l’union africaine et j’en passe, de forcer la main du puissant PDCI RDA à s’allier à lui, auquel cas, de bloquer et geler tous les avoirs de ses ténors, en premier, Aimé Henri Konan Bédié. Les négociations dans les antichambres pour aboutir à la naissance de leur RHDP, sur les bords de la seine, n’ont pas été faciles comme, pensent beaucoup d’ivoiriens.

Aucune condition fixée par le PDCI RDA n’a jamais été respectée et M. Ouattara enfarine encore son principal allié, le PDCI RDA. Les autres petits partis politiques dans cette alliance, n’ont été que pour agrémenter le saupoudrage. M. Konan Bédié accroché à ce truc de façade, ne fait qu’attirer l’attention de son « petit frère » sur les dérives graves de son pouvoir, mais pour celui qui ne connait pas Ouattara, il fait à sa tête et n’écoute personne.

Aujourd’hui, voyant les puissants d’alors, hors pouvoir, le président Henri Konan Bédié, montre à Ouattara, ce qu’un jeu politique. Le RDHP, n’existe plus, Ouattara y croit et Bédié affûte ses armes et montre sa vraie vengeance. En bon Akan, où la vengeance, est un plat qui se mange petit à petit, Ouattara, dans son entêtement de vouloir tout faire parce qu’il connait tout et a des solutions à tout, se dépouille au grand jour. Bédié, pour le moment, ne dit rien, mais c’est tout comme. Il ordonne, son secrétariat de réaménager les instances de son parti, à l’assemblée nationale, il décline le groupe RHDP & PDCI RDA.

L’espoir commence à renaître. Bédié retrouve enfin, les vrais leviers de son pouvoir. La suite, les ivoiriens, le verront, c’est pourquoi, ils ne doivent plus tomber dans les travers pour permettre à Ouattara dont personne n’en veut de s’accrocher à une manette quelconque.

Le PDCI RDA va seul ou ira seul dans 3 ans à la reconquête du pouvoir d’état, que les Ouattara, avaient brutalement mis fin et les signes sont là, seuls ceux qui ne veulent pas comprendre ou voir parce que ce retour aux affaires, ne les arrange pas, feignent de ne rien voir et de ne rien entendre. Les ivoiriens seront réconciliés, ce n’est qu’un problème de temps. C’est vrai, qu’il y aura beaucoup de grabuges, mais c’est le prix à payer pour en arriver à la paix, les ivoiriens, ne sont pas loin de leur liberté confisquée par les Ouattara depuis plus d’une vingtaine d’années.

De M. Bédié, du Général Gueï Robert, ne passant par Laurent Gbagbo, ils avaient un rêve pour leur pays. Les Ouattara continuent de rêver encore pendant qu’ils sont au pouvoir. Oubliant que le mensonge n’est pas une mode de gouvernance, il continue et la chute du pays du cacao, vient les mettre nus devant le monde entier. Les privatisations qui se font et toutes ces enseignes des grandes marques mondiales qui voient le jour dans la seule capitale économique d’Abidjan, ne sont que leurs propriétés, lui et son entourage. Le Maroc ne sert que de blanchir ces franchises. Les Ouattara sont riches et rendent les ivoiriens pauvres, malheureux et tristes.

Ouattara et son image

Tout s’effondre et s’écroule et personne pour leur venir en aide à cause de leurs pédantisme et orgueil. Pour tout ce qui concoure à écorner son image, il y mettait le prix, mais pour ces derniers virages, les Ouattara, n’ont plus d’issue. Ils ne veulent pas non plus, prendre leurs biens mal acquis pour résoudre ce que, eux-mêmes, ont crées et qui les poursuivent, ils finiront par tomber dans le trou sur lequel, ils sont tous assis.

Les accusations fantasmagoriques contre les Bédié, les ivoiriens ne sont pas dupes. Ils découvriront la vérité.

Ouattara au risque de me répéter, est comme un rat face à la mer. Ses propres propos mensongers le rattrapent et ses ardoises commencent à afficher ses comptes. Il n’est plus rien et il ne se repose désormais que sur du néant. Il n’a pas d’armée et son seul appui, Soro, est entrain de le déshabiller. Ouattara est nu. Il le sait maintenant. La seule chose dont il tenait, son image, n’existe plus. Il s’isole peu à peu.

Ces mutins, dozos, démobilisés dont il fait croire que c’est à cause de Gbagbo, qu’il est allé les recruter, donc, il n’a gagné aucune élection, alors!, ce sont ceux-là, qui vont « finir avec lui », comme disent les ivoiriens. On ne ment pas sur un prisonnier, c’est faire preuve de lâcheté parce qu’il ne peut pas répondre.

Les jours à venir, son propre couteau l’égorgera et les ivoiriens n’attendent que ce moment. La colère dans son propre camp, est telle qu’un matin, ces semeurs de désordre, se promèneront dans les rues avec ses yeux fermés, le brandissant comme un trophée de guerre et ce jour, n’est pas loin.

Et si l’histoire était à refaire, que feraient les Ouattara? Un roi nu devant son peuple, que lui reste-t-il à faire?

Joël ETTIEN