candidat du rhdp, Ouattara?A LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: analyse et décryptage de la situation politique en Côte d’Ivoire (vers la fin du mandat de Ouattara) par Nestor Koffi.

En effet, nous sommes dans la ligne droite, pour la fin du deuxième et dernier mandat du président Ouattara mais malheureusement, le calendrier est miné par le COVID 19.

Vers la fin du second mandat de Ouattara

Selon toute vraisemblance, les élections ne pourront pas se tenir, car toutes les conditions qu’exigent une élection crédible , ne seront pas réunies avec la bonne volonté.

Nous savons aussi que les tenants du pouvoir entretenaient le flou depuis longtemps, et cette crise sanitaire mondiale est venue compliquer la situation. L’opposition a tendu la main pour une union sacrée face à la pandémie qui pourrait déboucher sur un gouvernement d’union nationale au sortir de la crise  sanitaire, que personne ne sait sa fin, afin qu’ensemble tous les acteurs politiques étudient comment sortir notre pays pour lui éviter une crise institutionnelle au soir du 31 octobre 2020. Mais le pouvoir autoritaire et dictatorial n’entend pas céder à la fin de son mandat.

Ainsi, le régime est dans une dynamique matoise, s’obstine dans une obsession et une farouche détermination de préparer de manière cavalière son élection, la seule de sa survie, envers et contre tous.

Aucun motif ne peut l’arrêter et le détourner de son objectif , malgré le Covid 19 qui a arrêté la planète toute entière.

La situation sanitaire mondiale ne semble pas ébranler leur détermination pourvu de conserver coûte que coûte le pouvoir qui leur permet de détourner les deniers de la Côte d’Ivoire. Pour le moment, rien ne peut les freiner.

Les enrôlements continuent sans oublier les milliers de personnes que ce régime jette dans ses geôles insalubres et surpeuplées dans des conditions de traitement inhumain exposant ainsi la vie de ces détenus. Qu’est-ce que la prestation du serment sur notre loi fondamentale a servi à Monsieur Dramane Ouattara, pourtant dans le préambule de notre constitution, la vie humaine est au cœur de celle-ci. Tout comme ne pas contraindre un Ivoirien à l’exil.

Tout récemment, après un conseil des ministres, le chef de l’état a laissé entrevoir que les élections présidentielles d’octobre ne pourraient pas se tenir et même, il envisage un délai de 2 à 6 mois pour qu’elles se tiennent , donc après le délai constitutionnel.

Mais sans plus, sans dire aux Ivoiriens, quelle solution il préconise dans la mesure où son mandat finit le 31 octobre et que l’élection n’a pas pu être organisée ? Pense t-il qu’il y’a une disposition automatique qui lui permet unilatéralement de décider de ce qui doit se passer ? Où sur quoi celui qui au soir du 31 octobre, n’est plus Président de la république de Côte d’Ivoire, que compte t-il  faire pour la suite à donner aux Ivoiriens ? Sur ses ordonnances qui prorogent le mandat des députés ?

Sur  la Loi constitutionnelle numéro 2020- 348 du 19 mars 2020 modifiant la loi numéro 2016-886 du 8 novembre 2016 portant constitution de la RCI.

Article 59 nouveau  » les pouvoirs du Président de la République en exercice expirent à la date de prise de fonction du Président de la République élu ». Ce qu’il vient de modifier ci-contre.

Ainsi monsieur Ouattara croit pouvoir s’installer à vie à la tête de l’état sans organiser d’élections sans que le  peuple souverain réagisse. A-t-il compter avec le peuple souverain ?

Trop souvent, l’arrogance et le mépris dans le mensonge et la ruse, souvent qu’ils ignorent. Ces mensonges qui les conduisent à la déchéance indiscutablement. Et comme monsieur Ouattara prétend se réclamer de l’houphouetisme est en conflit permanent avec le dialogue, n’a pas prévu dans sa stratégie de gouvernement d’union nationale où il sera obligé de confier le poste de premier ministre à l’opposition.

Or, son régime est affaibli où il est devenu archi minoritaire, voilà pourquoi il ruse avec les pseudos parlementaires, les seuls endroits où il tire encore son existence.En tout état de cause, la seule alternative qui s’impose à lui sans l’organisation des élections à la fin de son mandat au soir du 31 octobre, est la TRANSITION imparable et impérative pour cette période d’exception afin de sauver ensemble la Côte d’Ivoire une et indivisible.

C’est le moment de bâtir ensemble la patrie de la vraie fraternité dans cette TRANSITION sans monsieur Dramane Ouattara, qui a échoué lamentablement, après une décennie de règne de pouvoir monarchique et sans partage.

Vive la TRANSITION qui sera conduite par un homme sage d’expérience rassembleur pour réconcilier de manière durable les Ivoiriens.
Vive la Côte d’Ivoire.

Le comité de veille

Nestor Koffi

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