abidjan, capitale des ivoiriensA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: avec la complicité et dans des conflits inutiles, les ivoiriens vont perdre leur pays

Pourquoi il sera très délicat aux ivoiriens, de se révolter ?

Les ivoiriens sont acculés dans leur pays

La Côte d’Ivoire est un pays particulier. Les différentes intentions à lui attribuer depuis son indépendance, bloquent son autonomie. Tous les leaders politiques le savent et personne n’ose en parler, le taux trop élevé d’étrangers sur le sol, 58% selon la CIA américaine, est un véritable frein.

Pourquoi quand ils tentent de l’évoquer, ils abdiquent ? On ne peut pas parler du vivre-ensemble dans un pays qui a un taux d’étrangers à plus de 58% sur une population de près de 25 millions d’habitants. Mathématiquement parlant, les ivoiriens sont envahis et aucune action d’envergure, ne peut se produire pour des revendications majeures. Quand on fait le calcul, les 58% sur une population globale de 25 000 000, le total est triste. On trouve 14 500 000 étrangers sur son sol. Les ivoiriens autochtones représentent seulement que 10 500 000. Comparativement à la France industrialisée, qui compte seulement 8% d’immigrés sur une population de 67 000 000 habitants. Elle compte 5 360 000 immigrés. Le Burkina Faso : 1%, le Mali : 2%, le Niger : 1%, le Sénégal : 3%, la Guinée Conakry : 3%.

Pour un petit pays comme la Côte d’Ivoire, c’est étouffant et paralysant. Et tous les jours, ces étrangers affluent et dès leur arrivée, on leurs attribuent la nationalité ivoirienne. Pour Ouattara, la Côte d’Ivoire doit s’étendre jusqu’à Bobo-Dioulasso la deuxième capitale du Burkina. A sa prise de fonction, il a fait supprimer la frontière qui sépare les deux pays.

Les ivoiriens perdront-ils leur patrie?

Envisage-t-il de faire de tous les pays sous-régionaux, un seul bloc, qu’il le dise, sinon à cette allure, la Côte d’Ivoire va disparaitre. En l’état, même par voie référendaire pour demander l’avis des ivoiriens, ceux-là seront battus. Imposer, devient de la dictature.

Du temps du président Houphouët, il disait que la terre appartient à celui qui la met en valeur, voilà d’où est venu le malheur des ivoiriens. Les étrangers sont venus massivement avec leurs autres parents en renfort et le foncier ivoirien a été spolié. Le problème du foncier, aucun dirigeant n’a réussi à venir à bout. Et tous les litiges proviennent de là. Tous les ressortissants de la CEDEAO ont envahi le peuple ivoirien, parce que pour eux, leur eldorado, c’est ce pays. L’étranger a plus de droit que l’ivoirien. Les politiques ivoiriens, en ont fait un tabou qui retarde le développement de ce pays. On ne construit pas dans le désordre et les conflits à répétition.

Quand les européens avaient conquis la Côte d’Ivoire déjà, ils exploitaient sans aucune redevance les forêts ivoiriennes. Petit à petit, la Côte d’Ivoire a commencé à avoir ses propres enfants, les bonnes terres nourricières étaient entre leurs mains. Ils exploitaient des milliers d’hectares pour des cultures de rente, (hévéas, palmier à huile, bananes, fleurs, ananas, ect). Les politiques d’alors, avaient fermé les yeux. Tout est parti de là. Et le président Houphouët a sa part de responsabilité.

Peut-on parler du vivre-ensemble ou d’intégration en Côte d‘Ivoire ?

Le terme de vivre-ensemble en Côte d’Ivoire, ne convient pas, mais d’intégration. Le vivre-ensemble, c’est que tout le monde a le même droit, alors que l’intégration, a des limites.

Le Canada, la Belgique, ont opté pour la politique du vivre-ensemble, parce que ces pays, ont voulu des immigrés pour les aider à se développer et à vivre-ensemble, compte tenu de leur vaste espace non occupé. Donc c’est une politique volontariste de leur gouvernement. La Côte d’Ivoire, n’est pas dans ce cas. Maintenant revenons sur les tentatives mort-nées des revendications. Comme personne ne veut toucher du doigt les maux qui minent ce pays, nous allons en soulever quelques-uns.

Depuis longtemps, des politiques malicieuses sont faites avec la complicité des leaders politiques ivoiriens, en vue d’occuper ce pays. Ils ont adopté la théorie du peuplement démographique, avec plusieurs paramètres. Soit, ils opèrent par des vaccins inoculés aux femmes pour les empêcher de procréer, soit, faire venir massivement des étrangers avec des gros moyens que les autochtones, n’en possèdent pas, pour les chasser et prendre leurs terres. Récemment, on a vu du riz empoisonné, des poissons nocifs à la consommation, des médicaments prohibés, tout ça, c’est fait à dessein pour éliminer les ivoiriens et les remplacer par d’autres peuples. La présence des orpailleurs dits clandestins armés, n’est pas anodine.

Cela s’est passé en Australie, en Nouvelles Zélande contre les autochtones aborigènes qui sont mis en minorité ou presqu’inexistants dans leur propre pays. Ils y avaient déversé des milliers d’européens sur ces terres propices avec des moyens puissants d’occupation, armes à feu, des virus mortifères et aujourd’hui, ces pays sont tenus par des étrangers qui les ont assujettis, rendant ces peuples minoritaires. C’est ce que Ouattara est entrain de faire en ce moment en Côte d’Ivoire.

Pourquoi les autres pays africains réussissent leur révolution et pas les ivoiriens ?

Les ivoiriens, sont minoritaires, ils ne peuvent rien contre le pouvoir en place, qui est l’émanation de cette analyse. Les rapports de force sont inversés.

A l’approche des élections majeures, comme le président Ouattara a fait supprimer les frontières, tous les ressortissants de la sous-région sont rentrés illicitement sur le sol ivoirien, à qui on attribue les extraits de naissance suivis de la naturalisation, sans effort ni de peine. C’est pourquoi, avec une CEI équilibrée ou consensuelle, les partis politiques ivoiriens pdci et le fpi, ne gagneront jamais la présidentielle.

 Une ivoirienne ne peut se permettre des choses au Mali, Sénégal, Burkina Faso, ce que leurs ressortissantes, se le permettent en Côte d’Ivoire, dont on fait croire que c’est normal, de partager son espace vital. Sur ce sujet, le mal est parti de la politique d’ouverture sans restriction du président Houphouët Boigny, qui a fait de la Côte d’Ivoire, le pays nourricier de toute l’Afrique. Les ivoiriens d’aujourd’hui, ne sont pas comme ceux d’hier, qui étaient en majorité, ont chassé les béninois.

Ceux d’aujourd’hui, sont tapis dans l’ombre qui broient leur colère en silence et aucun leader charismatique ne leur viendra en renfort. La France et les autres puissances, y ont mis leurs mains. Ils confient tout à des dieux inefficaces et complices qui enfoncent davantage dans une aliénation à tous les niveaux.

                                                                                                Joël ETTIEN

                                    Directeur de publication : businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment