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Côte d’Ivoire/Election 2020 : A-t-on compris ce qui est arrivé à notre pays, avec toutes les consultations électorales entachées de fraudes massives et de violences barbares ? Par Claude Koudou

Vraiment, soyons responsables. 2020 ne peut pas être un moment d’élections et le 28 octobre de cette année-là ne peut pas être une date d’élections. En fait, avant cette échéance qui viendra dix ans après celle de 2010, il faut que les Ivoiriens épris de justice, de liberté et de paix se rassemblent pour imposer un cadre de tour de table, sensé tout réinitialiser dans notre pays.

Construire une « Côte d’Ivoire nouvelle » commande que les Ivoiriens soient lucides et pragmatiques. Nous devons abandonner le terrain des complaintes et des dénonciations exclusives des mensonges de Ouattara en vue de construire ensemble un grand pôle qui sauve le pays et les Ivoiriens.

Abandonnons nos égos respectifs. Notre responsabilité est de mettre l’intérêt du pays au-dessus de tout. Ce n’est pas nos positions personnelles qui comptent. Le pays coule. Regardons comment se comportent les citoyens des pays qui nous assiègent dès lors que leurs intérêts sont en jeu. Soyons alors conséquents.

A l’allure où nous allons, avec des suspicions ici et là, Ouattara ne peut que se frotter les mains. Or tout ce que ce monsieur fait endurer à notre pays devrait entraîner une cristallisation automatique des talents et une union sacrée pour sortir notre pays de là où il a été entraîné par une certaine myopie.

Quand les Ivoiriens auront un pays et que des institutions fortes auront été installées dans la concorde, alors, on pourra parler de compétition démocratique. Chacun pourra alors mesurer ses capacités à la loyale. Sinon, parler de CEI et vouloir aller à des élections est suicidaire pour notre pays.

La seule chose qui vaille est de travailler à imposer une pause au pays pour se parler et asseoir une réconciliation viable. On pourra donner à cette phase le nom qu’on veut. Mais en un mot, ne nous trompons pas de priorité. En ouvrant le débat sereinement, avec humilité et sans la prétention d’avoir la science infuse, la solution viendra. Une pensée ne doit jamais être unique.

Claude Koudou

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