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Côte d’Ivoire: Et le président Bédié va débaptiser Alassane Ouattara

L’amour à sens unique entre le président Bédié et Ouattara, va prendre un autre virage dangereux qui va susciter des sorties spirituelles. La honte que Ouattara a mis sur le président Bédié qui, pour lui permettre de mieux gouverner et ramener la Côte d’Ivoire sur les fonds baptismaux, a contraint ses parents baoulé à l’aimer et le porter dans leur cœur, et que cet Ouattara n’a rien respecté, c’est maintenant que les choses sérieuses, vont commencer. On annonce la présence du président Bédié à Yamoussoukro, pour une rencontre de pardon et de mea culpa. Voici les conséquences de cette rencontre.

Chez les baoulé, on ne joue pas avec les esprits des morts, surtout comme celui du président Houphouët Boigny, qui a régné, que tout le monde a vénéré et dont le repos de son âme est perturbé par la politique. Pour des calculs politiques, Ouattara a galvaudé l’esprit et toutes les œuvres du président Houphouët Boigny. Personne n’est contente dans ses manœuvres dilatoires et l’esprit du président Houphouët, est devenu, un fonds de commerce pour Ouattara, qui n’a aucune considération pour la tradition ivoirienne, dont il ne maîtrise rien. Pour la majorité des baoulé, respectueux de leurs valeurs, quand le président Bédié, leur avait demandé de soutenir Ouattara, avec des arguments, autrefois qui n’en valaient pas la peine, ils l’ont suivi moutonnement et l’appel fatal de celui qu’ils considèrent jusqu’à la fin de sa vie, comme le fils héritier du président Houphouët, a produit plus de douleurs, de tristesse que de joie. Sur cette entrefaite et dans la ferveur, c’est çà aussi, les baoulé, ils ne savent pas faire les choses à moitié, ils sont allés jusqu’à donner un nom symbolique (Allah Gnissan), à Alassane Dramane Ouattara. Une grande fête, fut organisée pour célébrer ce baptême. Ouattara riait sur l’esplanade. Il y a même laissé quelques pas de danse. Les baoulé l’ont trouvé sincère et l’ont ainsi, adopté. Chez les baoulé, une parole donnée, est sacrée et comparable à plus qu’un béton armé et sur la route de la gouvernance, Ouattara, ou du moins Allah Gnissan a trahi. Le baoulé peut tout accepter, sauf la trahison qui en d’autre temps, serait synonyme de pendaison.

De deux choses une, soit, ils demandent aux esprits dont Ouattara ne croit pas, de venir chercher le président Bédié, pour les avoir aussi, trahis puisque c’est lui, qui les a poussés à adopter quelqu’un qu’ils ne connaissent pas. Par cet acte d’amour aujourd’hui, à sens unique, le pays est divisé. Les ivoiriens ne se parlent plus en frères, la peur de s’entretuer plane sur leur tête et le pays est devenu lourd, pesant, comme si, un danger se profilerait à l’horizon sur le pays. A cause de cet Ouattara, des femmes baoulé qui imploraient les mânes des ancêtres, à travers leur danse Adjanou ont été tuées. Il n’y a pas eu jusque-là, de réparation. Pour tant de crimes commis, rien n’a été réparé et le président Bédié, les a contraints à accepter, un criminel qui a bafoué tous les us et coutumes, défier tous les esprits et qui ne connait rien de la tradition ivoirienne, qui se comporte comme un étranger, le président a trop fait pour lui. Heureusement qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et le président Bédié, va tenter de se faire racheter. Cette fois, qu’il soit sincère avec lui-même car l’état de délabrement très avancé de la Côte d’Ivoire, il en est coupable et comptable. Il vit. Qu’il aille se faire dédouaner et procéder à des libations pour se faire pardonner des esprits et des Hommes de sa tribu. Le premier acte, c’est de débaptiser Ouattara de ce prestigieux nom de Allah Gnissan et pour ça, les mêmes baoulé, on peut leur faire confiance. D’ailleurs, ils ont trop traîné les pas.

Comment laver la souillure que les actes diaboliques causés par Ouattara qui ont terni l’image emblématique du président Houphouët ? Chez les baoulé, les morts ne sont pas morts et ce n’est pas, par des ballets à des relents politiques sur sa tombe qui démontreront le contraire. Le président Bédié, va renégocier auprès des sachants, pour aller, à nouveau pleurer son père, afin que tous les autres actes qu’il posera, lui soient bénéfiques. Quand l’épée lancée contre une personne, se retourne vers son lanceur, imaginez la suite.

Donc, désormais, Allah Gnissan, ne sera plus porté par Alassane Dramane Ouattara et comme il ne croit en rien, on lui laisse le temps d’abominer les traditions, marcher sur les croyances et la suite, les ivoiriens l’attendent.

Les traces d’Houphouët, sont ses œuvres et les réalisations faites dans son village natal que Ouattara a laissées à l’abandon, le parti qu’il veut détruire, même sur une autoroute, il y a des points de ralentissement et d’arrêt. Les traces du président Houphouët, c’est l’union, l’entente, la paix, la cohésion, la réconciliation et l’amour. Toutes ces valeurs sont antipathiques à Ouattara et la Côte d’Ivoire, tout doucement, se meurt.

Si tant est que c’est Ouattara le diviseur commun, il appartient aux baoulé qui lui ont permis de régner, de tout faire, pour rétablir l’ordre, la quiétude, la paix, l’harmonie entre les fils ivoiriens, avant que le déluge ne les frappe.

                                                                                                        Joël ETTIEN

                                            Directeur de publication : businessactuality.com    

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