Côte d’Ivoire: Et si la crise sanitaire persistait, les élections ne seront-elles pas reportées?
Et si le coronavirus persistait pour peser sur le report des élections en Côte d’Ivoire, sous quelle forme, l’expliquerait-on et comment s’y prendre ?
Et si les élections étaient reportées en Côte d’Ivoire?
La crise sanitaire mondiale qualifiée de pandémie persistait jusqu’à la date des élections en Côte d’Ivoire, comment les choses vont se passer ?
Nous nous posons la question pour en savoir davantage dès maintenant pour avoir le cœur net et permettre aux ivoiriens de savoir comment et sur quel pied danser.
Le pdci rda du président Bédié rêve d’une transition, mais en la matière, c’est un cas de force majeure et non un coup d’état pour exiger une transition. Comment s’y prendre donc ? Cette même opposition attentiste et que certains observateurs qualifient de glacée, prie à ce vœu et parmi, certains croient pour que cela soit. Ils vont même souhaiter un gouvernement d’union au cas où, la date ne serait pas respectée. Mais là aussi, le virus ne fait pas de coup d’état au régime du président Ouattara. Que faire ?
Le choix du président Ouattara est dandinant. Le même président Ouattara a promis ne pas se présenter pour un troisième mandat, mais il n’a jamais dit qu’il ne poursuivrait pas pour assurer la continuité de son mandat en cas de force majeure.
La question est posée. Que ferait donc cette opposition ?
Tous les indicateurs en ce moment convergent un report, même si personne ne veut en parler, alors nous posons la question à la classe politique ivoirienne, comment cela va se passer ?
On sait d’une chose que le président Ouattara n’a jamais voulu associer l’opposition dans les prises de décisions aussi capitales et si de manière unilatérale, il imposait ce constat à l’opposition par voie de presse, quelle mesure cette opposition prendrait ?
Sans parler de qui sera le remplaçant de M. Gon Coulibaly si ce dernier avait des problèmes de santé, mais le coronavirus dicte sa loi et met tout le monde à ses pieds. Sa gestion renforce la crédibilité et le pouvoir des présidents des pays parce que c’est vers eux que le peuple veut savoir les directives. Si tel est le cas, quels arguments l’opposition tiendrait devant une telle calamité ?
Déjà, l’enrôlement s’est interrompu. On ne sait pas quand est-ce que ce virus sera vaincu pour que la vie reprenne son droit.
Nous nous approchons allègrement vers le mois d’octobre, mois auquel, ces élections sont dédiées pour sa tenue. Quelle communauté internationale accordera une oreille attentive pour cautionner, un mélange du genre à influencer le président Ouattara à accepter, un gouvernement d’union ?
Ce sont des questions épineuses que nous soulevons maintenant pour attirer l’attention des uns et des autres sur ce qui attend les ivoiriens au mois d’octobre si le virus continuait de sévir.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com