Côte d’Ivoire : Il faut revoir le spirituel sinon le pays semble bloqué.
Nous avons encore des exemples frais qui doivent nous faire réfléchir mais on ne va pas tirer les leçons pour éviter de la reproduction, le spirituel comme facteur de cohésion sociale et même de développement. Le pays semble bloqué.
La ville d’Abidjan ne respire pas la grande forme spirituelle et l’écrire n’est pas sujet d’un athéisme bavard, mais d’un constat criard. Les suicides sont devenus récurrents, les grands sportifs de hauts niveaux qui devraient nous rapporter des trophées et qui, à un seul pas de la victoire, chavirent, ce n’est pas anodin, il y a de la spiritualité dedans. Il faut exorciser le pays par la réconciliation vraie et non celle trop politique qui ne guérit pas. Comme si la terre ivoirienne était souillée, il faut marquer un arrêt et interroger les sachants qui savent communiquer avec les mânes des ancêtres afin de leur demander pardon et d’ouvrir les écluses du bonheur aux ivoiriens. Pourquoi quand il s’agit de l’international où des prix pourraient contribuer à l’union, les athlètes tombent à un centimètre de l’arrivée? Voyez comment la CAN a apporté de la joie dans le cœur des ivoiriens. Le sport fédère.
Revenons aux JO de Paris où tous les pays du monde sont réunis avec leurs athlètes de haut niveau et qui font la fierté de leur pays respectif. Nous en avons des ivoiriens brillants comme la lune qui partout passent les autres à force de les craindre, les admirent comme des visages se regardant dans des glaces, mais quand il s’agit des victoires, tous tombent dans la désuétude et tout se désagrège. Le poisson pourrit par la tête, il faut marquer un temps d’arrêt et se poser les vraies questions, qu’est-ce qui ne va dans ce pays? Une fois qu’on a fini de déterminer les causes, on peut trouver les solutions idoines pour conjurer les mauvais sorts.
Les mauvais sorts, il y en a au regard des défaites à un centimètre près et les Ta Lou qui voulaient prendre des trophées pour prendre leur retraite, ils reviendront avec la tête inclinée vers le bas, mais qu’ils sachent que tous les ivoiriens les soutiennent et les adorent et ce n’est pas de leur faute, car la nation refuse de voir la réalité en face, le mécontentement grandissant noircit l’atmosphère. Les ivoiriens les aiment et seront toujours des exemples pour les plus jeunes qui vont toujours s’inspirer de leur courage pour l’héritage
Les esprits sont fâchés et le dire ici n’a rien de sorcier, car tout est visible à ceux qui savent observer et il y a plus nantis à diagnostiquer et poser des garrots pour stopper l’hémorragie sociale. 2025 n’est pas encore arrivée, alors soignons les plaies béantes qui infectent la cohésion sociale dont on croit que tout va bien et qu’il n’y a rien à voir, à circuler, c’est faux, il y a quelque chose à voir et cette chose est invisible. Pourtant le pays regorge plus de temples de prière que d’écoles.
Ils savent où on trouve ces savants sachants, ils peuvent les solliciter nuitamment pour que le pays s’en sorte car les phénomènes bizarres qui se produisent en ce moment, ce n’est pas divin, mais démoniaque. Quand il s’agit des compétitions internes, ça peut mal tourner, mais vers la fin, ils font tout pour apaiser les cœurs et à l’unisson, c’est la gloire. Ce n’est pas dans le monde entier que cela marche, voilà que la Côte d’Ivoire, ce grand pays producteur de grands athlètes revient presque bredouille des JO de Paris, nous, on dit que ce n’est pas simple.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
