Côte d’Ivoire: la bataille pour la libération, si elle continue de cette manière, les ivoiriens, auront du mal.
La bataille pour la libération du pays, les ivoiriens sont entrain de passer outre.
Bataille de libération: historique
Sans vouloir rentrer dans certains détails mais, pour le peu que je sais, l’histoire est trop récente pour lui tordre le cou, qui pousse à surveiller les propos du président Bédié comme de l’huile sur le feu. L’histoire de la naissance du pdci rda est partie de Bamako, la capitale du Mali.
Comment le président Houphouët a souffert à cette époque avec ses propres parents baoulé ? De lui-même sa propre bouche, quand l’idée de créer le parti lui était venue, les blancs (colons) régnaient en traumatisme sur la Côte d’Ivoire, ne voulaient pas de dissidents, voulant faire de ce pays leur base, leur sous-préfecture. La terreur qui régnait, il fallait avoir le courage et surtout des complices, pour mener le combat politique.
Le jeune médecin Houphouët, qui revenait de chez eux, c’est-à-dire la France, avait commencé à bouillir dans les zones forestières pour prêcher la parole de l’indépendance. Ce sont ses frères baoulé qui le conspuaient, à telle enseigne qu’il était obligé de se réfugier chez les gouro, les bété, les sénoufo et même chez les agni.
Ceux qui le « vendaient » étaient ses frères baoulé, dont il était obligé de s’éloigner d’eux pour réussir son combat. Les baoulé ont une belle caractéristique. Quand un des leurs, leur confient un secret, ils sont les premiers à le divulguer, sous l’influence de l’argent. Même si cela, peut se faire ailleurs, le président Houphouët, en a payé le prix. Cependant, il leur avait pardonnés quand son projet politique avait vu le jour, avec l’aide des non baoulé.
Bataille de la libération: l’erreur de trop
Mais, là où le président Houphouët, n’avait pas balisé la protection de ses compatriotes ivoiriens, il voulait mordicus qu’il n’y ait pas de frontière entre la Côte d’Ivoire, le Mali, la Haute Volta actuel Burkina Faso. Il a été trop tolérant parce qu’il savait le rôle protecteur des ressortissants de ces deux pays. Il aurait dû spécifier les limites, mais il avait cette collaboration sur la conscience et de son vivant, les pères de cette génération d’enfants immigrés. Ouattara est venu pour continuer les intentions du président Houphouët, qui voulait l’unité de ces pays (Mali, Burkina Faso). C’est pourquoi, Ouattara se proclame houphouëtiste, sinon en d’autre temps, enfant d’immigré, il va passer où pour lutter l’héritage d’un akan ?
Il les a mélangés aux ivoiriens et les ivoiriens ont grandi avec. C’est cette même politique qui est venu ouvrir dans les années 70, les yeux des ivoiriens autochtones. Mais les akan, ne voulaient pas s’ouvrir à eux sauf les baoulé qui s’étaient laissés pénétrer par les étrangers. Dans tous les villages akan, tous ces étrangers-là, qui vivaient avec eux, étaient éloignés et chacun, connaissait sa place. Chez les baoulé, vous arrivez chez eux et ce, jusqu’à présent, ils n’ont pas pu s’en départir.
Alors l’histoire du rda du président Houphouët, ne provient pas de source sûre des baoulé quand bien même que le président en était un des leurs, en plus roi.
L’avènement des métisses
A un moment, dans la discrétion, tous les cadres ivoiriens, se cachaient pour avoir des maîtresses maliennes, guinéennes, voltaïques et les femmes ivoiriennes en avaient bavé. Tout cela pour rentrer dans le snobisme. Je ne veux pas citer de noms, mais, les enfants issus de ces amours acrobates sont là, avec toutes les difficultés liées à leur acceptation par les enfants légitimes et leurs mères légitimes.
Aujourd’hui, ne pas en tenir compte, conduirait ce pays toujours dans le désordre et la chienlit. Que le pdci rda cherche d’autres solutions qui puissent permettre de trouver le juste milieu que de vouloir, victimiser ceux qui ont sauvé le président Houphouët pendant son combat. Les baoulé ne l’y ont pas aidé.
Si les responsables du pdci rda tentent d’occulter cet aspect important qui tient sa naissance, si un baoulé prend ce pouvoir, les enfants immigrés le renverseront par des coups de force, parce qu’ils sont puissants, détenant le commerce. Quand c’est leur fête, l’économie ivoirienne s’arrête. Quand on a les doigts de la main dans la bouche de quelqu’un, on ne lui tape pas sur la tête. Pourquoi, les européens ont engagé une bataille contre le président Gbagbo, c’est parce qu’avec les krou, les européens, n’avaient aucune alliance. C’est pourquoi, avec l’aide encore de certains cadres baoulé, il a été renversé ?
Bataille de la libération: le laxisme du président Houphouët
Autrefois, les parents akan refusaient même de scolariser leurs enfants, sous le prétexte qu’ils ne voulaient pas qu’ils se mêlent aux blancs et ce sont les enfants de ces immigrés, qui fréquentaient l’école. C’est plus tard que les ivoiriens, se sont intéressés, même dans l’armée, c’était pareil.
Il ne faut pas surfer sur le danger quand on n’a pas de solution immédiate. Pourquoi, avec l’aide encore des baoulé, les Ouattara, sont rentrés dans la politique ? Ces enfants issus de ces immigrations sans borne, ni mesure de protection, comme tous les pays l’ont fait pour se barricader, le président Houphouët, sur cette chose, n’avait pas assuré, se voulant trop paternaliste.
Maintenant qu’ils ont pris goût à la politique, ces immigrés, tout ce qui sortira de la bouche d’un leader ivoirien, issu du pdci, serait synonyme d’ivoiritaire, et sera toujours combattu. Sinon, pour les comparaisons faites par le président Bédié, si elles sont interprétées selon ce que chacun entend ou voit, c’est parce qu’il a hérité du président Houphouët qui disait, qu’on ne regarde pas dans la bouche de celui, qui grille l’arachide.
Une libération perdue de vue
Le mal ivoirien est plus profond. Les tenants du pouvoir qui adorent tout ce qui est la force et la violence, accepteraient-ils, un jour d’arrêter de se venger mais de composer ? Hélas, tous les jours, il y a des collabos, des fuites des cadres ivoiriens qui vont s’adhérer à leur idéologie, ce qui va alourdir la fin des fins.
Si c’est de cette manière que la bataille de la libération du pays va s’aborder, le pays disparaîtra des mains des ivoiriens et ils seront comme Israël et la Palestine.
Comme l’histoire du pdci rda s’est écrite avec les sénoufo, bété, malien, voilà, un sénoufo qui a comploté et qui veut se ressaisir. Peut-être qu’avec Soro qui connait l’historique, des bases peuvent se jeter, sinon le pdci seul ne pourra rien, parce qu’il est trop compromis.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com