Côte d’Ivoire : Les jeunes ivoiriens veulent tout et sur place.
Quand j’écris ces genres de pensées, loin de moi, un donneur de leçons encore moins, un incitateur à la violence et aux désordres mais juste un constat d’un observateur libre penseur, qui prends son temps à écouter, à regarder et à proposer en attirant des attentions sur du réel car un jeune qui a parcouru cent villages est l’égal du vieux qui a vécu cent années dit l’adage.
Le peuple ivoirien est un peuple adorable qui a ses défauts et ses qualités, mais ce qui nous dérange, c’est qu’il demande trop sans fournir d’efforts et toujours prêt à critiquer sans se mettre en cause pour rechercher les solutions de l’élan imposé.
Les lignes bougent de partout, ce peuple est critique et pourtant il est assailli de soucis. Quand les autres se débrouillent pour s’en sortir, ils sont les champions à les réprimer et pourtant, ils sont assis sur des montagnes de soucis.
Quand un peuple aussi lumineux et croyant croit que tout doit venir à lui, parce qu’il est le plus saint des enfants des Dieux, il se fait adorer par ses propres illusions. Ils sont tellement sûrs d’eux qu’à la fin, ils se laissent toujours surprendre.
Ils sont tout le temps en train de toujours demander, sans fournir le moindre effort. Ils sont tout le temps dans le dénigrement, alors qu’ils devraient ouvrir les yeux et s’inspirer, car dans la vie active, on ne triche pas, mais on s’inspire. Pendant que les autres avancent, les ivoiriens sont là stationnaires, immobiles et figés. C’est quand un des leurs sort du lot, que tout le monde s’y appuie pour demander de multiples services.
On ne peut pas rendre service aux autorités politiques, quand de par ce comportement hybride de ces ivoiriens nouveaux, elles ne peuvent pas avoir une bonne visibilité dans la partage. Ces autorités disent que c’est un peuple grincheux, qui ne sait pas où se trouvent ses propres intérêts et la politique du partage devient à sens unique. Ils veulent tout et sur place ou d’un coup magique et on en voit des jeunes, qui veulent devenir des milliardaires, en prenant des raccourcis, faire des rituels humains, par exemple.
Les ivoiriens donnent cette impression qu’ils sont dans des facilités et des travers immoraux. La jeunesse ivoirienne ne sait plus où elle va au point où on constate qu’elle va dans tous les sens. Les jeunes ivoiriens ne veulent plus travailler à la sueur de leur front, mais veulent tous devenir riches. Tout ce qui importe aujourd’hui, pour l’ivoirien nouveau tant prôné, c’est la richesse sans efforts. Que peut-on faire avec une telle mentalité? Le goût du travail bien fait a disparu et les étrangers vont rentrer tous bientôt chez eux, quelle main d’œuvre le pouvoir aura?
Le problème ivoirien est sérieux à ne pas banaliser car pour un pays qui a été le phare économique de tout un continent qui va sombrer dans un futur proche dans le chao, c’est maintenant qu’il faut y réfléchir et j’en ai fini, mais qu’on ne me taxe surtout pas d’anti-Ouattara que je suis de près avec admiration.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
