Du matériel américain au NigerA LA UNE AFRIQUE 

Niger: Enfin les américains doivent quitter le pays.

On ne tue pas l’insecte qui attire la pluie, on le cajole, on le nourrit pour lui donner de la longévité et c’est ce qui se passe dans le Sahel de notre rêve. 

Après qu’ils aient ce courage de dire à l’armée française de quitter leur territoire, quand leur présence occasionne plus de massacres, de tuerie et de violence, on n’a pas compris la présence des américains, patrons de l’OTAN. Ces américains sont des alliés depuis des siècles de la France et participent aux souffrances infligées aux africains noirs à travers l’ONU et les autres organisations financières internationales associées. Ils ont bloqué le développement des pays africains francophones, ce qui veut dire, qu’en restant, ils allaient fournir des renseignements généraux à leur alliée, la France qui ne digère pas, sa défaite. Il était donc bienséant de leur dire de partir à leur tour.

De tout temps, ces européens et américains nous ont fait croire qu’ils détenaient toute la vie des africains noirs au point où, c’est eux qui décidaient de tout et devant nous sans mot dire, que cela nous plaise ou pas, ils n’en avaient rien à foutre, nous devons tout consommer sans lire leur notice. C’est ainsi qu’ensemble, ils ont décidé de faire des noirs, non pas des êtres humains, mais des choses dont l’animal vaut mieux et cela n’a fait que trop durer. Malheureusement, ces africains noirs ont connu de pires moments sous la dictature de leurs propres présidents qui, une fois élus, se dévouent à la cause et à la protection des biens et intérêts de ceux-là. Cette politique du troisième homme a été perpétrée et endurée par des présidents qui se sont fait peur et craints par leurs propres populations et cela fait persister davantage la souffrance et la visibilité de ces noirs devient de plus en plus opaque et incertaine à s’en sortir.

Dans ce cas actuel, les africains n’ont plus besoin de présidents charismatiques, mais plutôt courageux pour leur dire qu’enfin, c’est trop, c’est trop. Certains de ces valeureux qui ont voulu tenter ce changement, ont tous été assassinés et cela a marqué les esprits des générations futures. Pour ainsi dire, beaucoup d’africains qui affichaient de réveiller les consciences en ont pris peur et se sont gardés d’agir, quand tout à coup et d’une annonce magique, les trois pays voisins du Sahel retrouvent la joie non sans difficultés de se défaire de tous ces systèmes enchaînés aux pieds et dans le cerveau de leurs compatriotes.

De leurs différents machins d’organisations internationales, les africains ne se donnaient plus d’opportunités, ayant perdu tout espoir d’évoluer positivement et les tentatives sont restées vaines pour aller d’échecs en échecs. Tantôt, j’emploie le: « nous » parce que je suis africain et africaniste, donc toute tentative orientée vers des ruptures savamment étudiées, j’y souscris et j’y adhère.

Nous les avons tellement consommés qu’ils nous donnent toujours cette impression que sans eux encore, nous ne verrons jamais le soleil, ce que nous possédons toute l’année. Ils nous ont imposé leur démocratie, qui est plus mortelle que le paludisme, en période d’élections et on doit toujours les subir.

Voilà des gens qui prennent tout chez nous et avant de partir, imposent leurs valets pour nous maltraiter. Ils sont des tueurs à gage et les mêmes les appellent des dictateurs quand ces laquais souvent refusent d’obéir à leur sale recommandation. 

Les américains vont enfin partir du Sahel, c’est une nouvelle qui devrait réjouir tout africain désireux de liberté totale. Merci au président du Niger qui nous avait donné de la sueur froide et vient de nous affranchir de ce joug colonial.

                 Joël  ETTIEN    

Directeur de publication : businessactuality.com

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