Le ministre Amadou Gon CoulibalyPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: M. Gon Coulibaly a reçu l’onction, mais pas l’image.

Gon Coulibaly a eu l’onction, mais pas l’image et en politique, ça ne se pardonne pas.

Gon Coulibaly en successeur de Ouattara

Le président Ouattara a rendu officiel, ce que les rumeurs distillaient. Il a imposé enfin, M. Gon Coulibaly pour sa succession et la grogne gagne du terrain. C’est aujourd’hui que le président Ouattara se rend sans doute compte qu’il a fait avaler le culte de sa personnalité, à telle enseigne que son dauphin, risque de le payer très cher.

M. Gon Coulibaly, pour ceux qui l’ont pratiqué et connu, attestent son acharnement et son ardeur pour le travail et sa fidélité, sans nul doute, la raison principale du choix de son chef. Mais il a plusieurs handicaps. Dans un premier temps, le président Ouattara lui a donné cette grande onction, mais son image passe difficilement dans l’opinion, comment faire ?

Remplacer M. Ouattara, pendant qu’il est encore en vie, celui-là qui connait l’importance de la communication, c’est-à-dire, le soin de son image. Il sait que son poulain aura maille à faire sur cet aspect aussi important et délicat. Je suis sûr qu’ils vont tous se tourner vers des cabinets privés européens ou américains de communication à des coûts élevés, alors que ceux-ci, ne connaissent rien des réalités du terrain et leur proposent souvent des croquis de chez eux.

Une image à faire connaître

Nous osons espérer que le nominé en est conscient et travaillera sur son image pour que son message colle à son image pour ses futurs électeurs. Le futur président de la Côte d’Ivoire, doit aussi se démarquer et imprimer ses propres actions pour aussi rentrer dans l’histoire.

Je pense aussi que le désigné en est conscient qui ne va pas demeurer toujours, sous la dictée de son bienfaiteur.

La Côte d’Ivoire d’aujourd’hui où le président Ouattara a cru bien faire en y réalisant des gros œuvres, ce qui l’a éloigné de ses compatriotes, les ivoiriens ont besoin d’un vrai homme politique qui les aime foncièrement et doit le prouver. Depuis longtemps, ces ivoiriens se sont sentis marginalisés, écartés, méprisés, dépossédés de leur terre et honneur, il faut que ceux qui vont compétir y songent.

Maintenant, les grands pas se font d’ores et déjà savoir par des mécontentements, il faut les prendre au sérieux, car, en politique, rien n’est acquis à l’avance. Rien que pour faire mal, des alliances peuvent se tisser, même contre-nature pour embêter le choix imposé par le président du rhdp, M. Ouattara.

Pour vouloir se mettre à l’abri, M. Gon Coulibaly s’appuiera-t-il sur les seuls cadres du nord ou s’ouvrir sur l’ensemble des compétences nationales ?

Aura-t-il ce courage quand il sera élu, de s’affranchir sans forcément se renchérir auprès de son mentor de Ouattara ? Les enjeux sont énormes, à commencer par la fracture sociale trop profonde et la vérité si dure mais il faut l’entendre et la solutionner.

Dans son propre camp, il faut qu’il fasse le rassemblement, la réconciliation. Les transfuges des autres partis, pour les ambitieux regrettent leur traîtrise et ceux qui sont restés dont ils croient que le poste de président de la république, est un banc, mijotent des coups bas contre M. Gon Coulibaly.

Nous allons revenir dans nos prochaines éditions, sur certains constats de la mission difficile de celui que le président Ouattara a choisi qui pose déjà problème et pourtant, son camp a tout préparé dont les mécontents risquent de tout faire foirer.

                                                                                                Joël ETTIEN

                                        Directeur de publication : businessactuality.com

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