Côte d’Ivoire : Quelles sont les raisons de l’attirance du malheur dans les discours?

 A chaque 5 ans, quand l’élection présidentielle approche, la Côte d’Ivoire bouillonne et on y entend toutes sortes de discours, certains sont honnêtes et d’autres des mensonges. Et si ces personnalités et leurs partis politiques pensaient véritablement à la condition de vie des populations?

Une étude vient de tomber qui indique l’espérance de vie des ivoiriens qui a chuté à 58 ans pendant que les autres sont à 68 ans, personne ne s’en soucie et ce sont des discours a relents belliqueux qui fusent de partout, comme si la violence était l’apanage de la politique. On parle de la cherté de la vie, aucun de ces lutteurs politiques n’en parle et dès qu’ils ont une petite possibilité pour s’adresser au peuple, au lieu de rassurer, c’est plutôt des attaques par personnes interposées et le peuple est inquiet. Cette inquiétude ne transgresse pas dans leurs priorités et tout ce qui les préoccupe, c’est la guerre pour prendre par la force le pouvoir et le conserver par la violence et l’intimidation.

La  chaleur n’est pas prête de tomber à cause du changement climatique et les ivoiriens doivent s’attendre à recevoir des factures plus élevées de courant qui vont bouffer tout le budget familial puisque le salaire ne suffira pas et beaucoup vont dormir le noir? Cela n’inquiète outre mesure à ces politiciens au ventre rond, aux boutons de manchette, aux montres de valeur et roulant dans des voitures 4X4, aux vitres teintées en noir pour ne pas se voir voir par ceux qui les votent.

Le peuple ivoirien est toujours dans la tristesse et le regret d’avoir fait confiance à des gens qui se retournent contre lui. Les discours ne sont plus rassurants, côté pouvoir comme de l’opposition et le peuple cherche de nouvelles alternatives, mais ce qu’il oublie, c’est que la politique ivoirienne est prise en otage et sur ce coup, ils ont vraiment eu les ivoiriens qui n’ont d’autres voies que subir. L’association des consommateurs est détenue par des membres qui se muent dans un silence qui les décrédibilise, parce qu’ils bénéficient des avantages et des faveurs qui les condamnent à se taire et la vie ivoirienne va de mal en pis.

Le ton est trop élevé. On dit avec certitude que le niveau de vie des ivoiriens a trop baissé et qu’elle est teintée d’inquiétude, mais ils n’en ont rien à cirer, tout ce qui les importe, c’est comment effrayer pour se maintenir au pouvoir. Au Sénégal, l’espérance de vie est de 68 ans, est-ce à dire que les sénégalais vivent mieux et bien que les ivoiriens ou qu’ils ont les meilleurs soins de santé? Pour les profanes, quand on dit que l’espérance de vie d’une population est de 58 ans, cela veut dire, que les conditions de vie, ne sont pas à la hauteur de ceux qui vivent longtemps et qui, pour peu, celui qui tombe malade n’a pas la chance de s’en sortir parce que les centres de santé sont dégarnis de médicaments de premières nécessités et c’est la mort.

On peut mourir à tout âge, parler pour inquiéter,ne veut pas dire qu’on propose des solutions. Il n’y a aucun contrôle de ce que consomment les populations, alors que beaucoup proviennent de l’extérieur. La qualité de la formation et de l’éducation est désuète, le panier de la ménagère se vide au quotidien et avec tous ces constats, ils ne promettent rien à leurs électeurs si ce n’est pour les servir de discours de va-t-en guerre pour des gens qui sortent d’une guerre civile et de différentes crises post électorales où on a déploré des milliers de morts, mais le pouvoir les aveugle et comme ils sont très bien rassasiés, le reste des préoccupations de la population, c’est qu’ils se débrouillent, le président a d’autres chats à fouetter, mais alors ils se battent pourquoi et pour qui?

Il n’y a aucune organisation pour attirer leur attention là où ils se donnent rendez-vous, la finalité, c’est l’affrontement et ces soi-disant communautés internationales qui ne vivent que pour mettre les africains dans la dépendance, ne disent rien. En interne, guides religieux, chefs coutumiers, institutions mises en place pour réguler la vie sociopolitique, le pays est libre et les discours sont truffés de haine.

Si le mensonge nourrissait, les ivoiriens seraient les plus heureux, mais hélas, 2025 arrive et on a peur de l’attitude des acteurs qui désirent compétir pour une élection présidentielle, sans projets de société. Les ivoiriens sont-ils devenus du bétail électoral?

                                      Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com