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Côte d’Ivoire-Santé publique: Entre le personnel soignant et les hôpitaux, qui tue les malades?

Entre les centres de santé ivoiriens et le personnel soignant qui tuent les ivoiriens ? Les décès par négligence du personnel de la santé en Côte d’Ivoire se multiplient surtout les femmes qui meurent en couches, cela est plus déplorable. Récemment à l’hôpital de Daloa, une ville de province ivoirienne, les sages-femmes ont laissé une institutrice succomber avec son bébé en couche. Le ministère de la santé a sanctionné tout le personnel en service cette nuit-là, mais la femme et son bébé, sont morts, pour une simple mise en prison, pour des praticiens formés, à cet effet.

Trop de décès dans les hôpitaux

Ici, en Côte d’Ivoire tout se paie, même les concours d’entrée, dans les services, comme ils font un travail pour lequel, ils ont payé, ils font tout et n’importe quoi. Quand la conscience professionnelle les guidera pour un travail et le respect du serment qu’ils prêtent ? L’ancien premier ministre Charles Konan Banny, était malade et son médecin traitant sur place à Abidjan, a refusé toute visite et son transfèrement à Paris et il a rendu l’âme dans une des plus grandes cliniques. Cette clinique si réputée, beaucoup de malades y entrent et ne s’en sortent pas vivants malgré le coût élevé des soins. En dépit des décès, ces centres hospitaliers exigent le paiement des frais.

Les centres de santé en Côte d’Ivoire sortent de terre, mais le personnel semble ne pas être à la pointe du combat. Les décès en Côte d’Ivoire se suivent sans arrêt et les services mortuaires deviennent les plus rentables de la place. Donner la vie devient un problème, donner la mort est facile, où sommes-nous? L’état ivoirien doit sévir. La plupart des ivoiriens travaillent malgré leur propre volonté et ils n’y mettent pas d’amour. 

Les ivoiriens sont-ils à l’abri à la mort? Il y a une expression ivoirienne qui traduit cette inquiétude qui rapproche les ivoiriens de la mort: “ les hôpitaux ivoiriens sont des mouroirs” qui est caché à l’intérieur de ceux-ci pour tuer les malades ivoiriens?

Selon des études, 614 femmes meurent chaque année en couches et c’est une vieille étude qui date de plus de trois ans et l’espérance de vie des ivoiriens se situe entre 56 et  58 ans.

C’est ahurissant de voir des cadres ivoiriens aller se faire soigner en Tunisie, alors qu’ils n’ont qu’appliquer la rigueur et des sanction sévères contre les contrevenants praticiens dans les centres de santé ivoiriens, pour vouloir se rendre dans ce pays africain, puisque depuis la pandémie, les routes européennes leur sont fermées.
On ne peut pas vouloir développer un pays et ne pas mettre en priorité la santé.

Il faut trouver des solutions pour enrayer ce drame qui donne des fortunes aux sociétés mortuaires.   

Les ivoiriens ne sont pas en sécurité et le pouvoir doit veiller à la fermeté, à la rigueur, aux sanctions sévères. L’hôpital et le personnel soignant sont devenus des ennemis pour les malades. Mais si l’ivoirien ne peut pas faire confiance à son système de santé, vers qui, doit-il se tourner ?

                                           Atchory Alexandre

                                  Correspondant à Abidjan

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