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Afrique-Religion: Quel constat font les africains depuis qu’ils pratiquent la religion des autres?

Est-ce que la religion est un facteur de développement pour les pays africains ? Depuis quelques décennies, les africains font de la religion importée, une préoccupation majeure en qui, ils fondent plus de confiance, au point où, on a l’impression que sans cette religion, rien de productif ne les préoccupe.

La place de la religion en Afrique

En Côte d’Ivoire, on peut compter plus de 4000 églises. Au Cameroun, plus de 6000, en RDC, c’est le comble, dans chaque famille on peut dénombrer plus de 6 pasteurs. Pour mieux garantir sa vie, beaucoup d’africains se sont tournés vers la religion, en abandonnant le chemin des laboratoires pour des recherches. Tout le monde veut devenir pasteur, un commerce rentable, juteux, dépourvu d’impôt.

Sur quoi, les anciens africains ont fondé leur spiritualité pour pouvoir résister à l’invasion des européens? Aujourd’hui, ce sont les fils africains qui conspuent leur propre croyance de satanique au profit de celle imposée atrocement par l’Europe. Quand le roi belge de l’époque donnait des consignes diaboliques à ses frères blancs pour soutenir l’esclavage et la colonisation, par la bible il n’a pas pensé un seul instant qu’il s’agit des êtres pensants comme lui.

Si nous devons-nous en tenir à l’histoire, l’Afrique est atrophiée spirituellement. C’est bien le rôle malsain de la religion européenne, appelée le catholicisme. Tous les africains qui avaient tenté de s’opposer à cette pénétration spirituelle des blancs, les images ignobles l’attestent qui montrent des noirs sans bras, sans pieds et la maltraitance infligée aux aïeux africains, les images sont insupportables. Mais l’africain ne tire jamais de leçon de sa vie.

En France, ce sont des prêtres noirs qui sont devenus les officiants dans les grandes cathédrales dépourvues de fidèles. Ils officient dans des églises vides parce que justement, les blancs ne croient pas à leur dieu imposé aux noirs qui les a abrutis. Les africains noirs n’ont plus de conscience à eux, parce que justement, le contenu de cette conscience est aussi importé.

Dans les universités ecclésiastiques qui forment les prêtres et maintenant des pasteurs qui se forment à tout vent, ce sont quelques rares européens de peau blanche qui enseignent. Alors, on ne comprend pas les raisons soudaines qui poussent des noirs à s’emparer de cette religion qui les bloque. Les blancs ne considèrent pas les noirs. Une étude a été faite de ce que si le Vatican existe, c’est bien l’argent des africains qui l’entretient.

Si la foi pouvait guérir ou apporter le développement, l’Afrique serait le continent le plus éclairé où, tous ses fils seraient à l’abri de tout besoin, malheureusement, ce n’est pas ce qui est la vérité.

On annonce que le président ivoirien effectuera une visite au Vatican à partir du 11 septembre. D’abord, la question, qu’est-ce que le petit état du Vatican apporte au développement du continent africain? Sur ce sujet, un observateur africain écrit ceci:” Les états africains ont toujours participé à l’entretien du Vatican. Voilà pourquoi les secteurs prioritaires tels que l’éducation, la santé, l’emploi, l’habitat, les infrastructures routières sont sacrifiés en Afrique noire. La religion catholique a participé à l’appauvrissement de l’Afrique. Elle a également participé à la déportation des africains vers l’occident entre les 14 et 15ème siècles. Comment voulez-vous que l’Afrique se développe?”

La fin de sa remarque est la plus pertinente et emprunte de leçon. Nous ne nous levons pas contre la religion mais la pratique que lui font les africains noirs. Si les nations ont pu se développer, c’est parce que justement, elles ont leur propre culture, leur propre religion. Les asiatiques ont leur Bouddha. Elles sont devenues les plus grandes puissances avec lesquelles l’occident négocie, discutent d’égal à égal. Dans ce concert des grandes nations, où la place de l’Afrique noire? Elle consomme, sans lire la notice de cette importation.

En même temps, il sera très difficile si ce n’est pas, par une ferme volonté politique des chefs d’état africains, de taper du poing sur la table pour réduire non seulement le nombre d’églises sur leur continent et réveiller la conscience endormie de leurs compatriotes. Les dimanches, les rues seront vides, les veillées de prière et des périodes de jeûne ne cesseront pas et la réalité, le retard de l’Afrique.

La prochaine fois, on vous parlera des profits juteux des pèlerinages dans les lieux dits saints en Europe. On ne blâme pas les africains de prier le dieu des autres, c’est la confiance qu’ils y mettent qui les détourne des réalités, c’est de ça qu’il s’agit.

Si la religion participait au développement, l’Afrique noire serait aujourd’hui, continent le plus envié et non assujetti.

                                                    Atchory Alexandre

                                        Correspondant à Abidjan

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