Côte d’Ivoire/SYNAMICI GAGNOA : Trois agents du ministère de l’intérieur écroués à la prison civile de Gagnoa pour fait de grève

La Côte d’Ivoire, traverse des moments difficiles de son histoire. Les institutions de la république, sont foulées au pied, des injures sont devenues, un programme de gouvernement, la course à l’idiotie dans la haine, le clanisme, la honte et le mépris, tiennent la majeur partie du gouvernement ivoirien.

Étouffés, des corps habillés qui veulent se remuer, sont radiés, des syndicalistes, subissent la pire atrocité et les ivoiriens, sont lourds à la recherche, un leader charismatique pour tracer le chemin, d’une vie meilleure. Nous sommes dans l’obligation d’en relever quelques cas patents sous les yeux de ces ivoiriens, pris en otage.

Gagnoa, est la ville natale du président Laurent Gbagbo. Elle est située à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Chef lieu de département, son rôle dans le développement du pays, est indéniable. C’est donc dans la région natale du président Gbagbo que tout se passe, comme brimades et dont le pouvoir veut bâillonner la liberté syndicale ou d’expression. Est-ce à dessein?

La grève des Agents du Ministère de l’Intérieur lancée par le SYNAMICI depuis le 05 novembre 2018 et toujours en cours faute d’ouverture de discussions sérieuses entre le gouvernement et ces agents grévistes continue de faire des victimes.

Ce dialogue de sourds entre ces deux entités se déroule dans un silence inexplicable des médias d’Etat comme si de rien n’était bien que ces entraves à la liberté d’expression syndicale pourraient si l’on n’y prend garde, nuire gravement à la stabilité sociale de notre pays.  Entraves à la liberté syndicale :

Le 12 décembre 2018, trois agents du Ministère de l’Intérieur de la région du Gôh en mission de sensibilisation à Kpapékou (S/P Ouragahio) sont mis aux arrêts puis déférer le 14 décembre 2018 à la prison civile de Gagnoa. Kouadio N’Goran Raymond ASTP à la préfecture de Gagnoa, AKA Steven Rodrigues ASTP à la sous préfecture de Gagnoa et Nonahin Fortuné GSP à la préfecture de Gagnoa seront jugés le 27 décembre de la même année puis condamnés à 6 mois de prison ferme pour violence et voie de fait.

Malgré les nombreuses démarches allant dans le sens de l’apaisement par leur libération, ces syndicalistes restent en détention sans moyens car, frappés par une mesure générale de suspension de salaires de 15 000 agents du Ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire pour fait de grève.

Devant ces violations de liberté syndicale, la représentation locale de la Plateforme des Organisations Syndicales du Secteur Public de Côte d’Ivoire a, ce vendredi 22 février 2019, pris a son compte cette situation injuste du maintien prolongé de syndicalistes arrêtés dans l’exercice de leur droit syndical.

Ainsi, Koffi Médard, président local de la Plateforme des Organisations Syndicales du Secteur Public de Côte d’Ivoire, toujours dans le sens d’un apaisement du climat social, a par la remise d’une motion d’indignation et de protestation aux autorités administratives de la région du Gôh, interpellé une fois de plus l’opinion nationale et internationale sur ces violations à répétition des libertés syndicales en Côte d’Ivoire.

Et voilà, la Côte d’Ivoire, dont on vente les mérites de son président, comme un champion des prouesses, à moins que cette communauté internationale, ne fasse de ces écarts sociaux, ses critères de bonne gouvernance.

Fréjus Koffi

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