Culture africaine: L’indignation des collectionneurs d’art africain contemporain

Depuis sa prise de pouvoir, le président béninois Patrice Talon, a engagé, une grande négociation avec son ancien colon, la France, pour récupérer tous les arts royaux béninois qui meublent les musées français et la suite à donner à cette requête, ne semble pas du tout rencontrer la compréhension de l’état français et déjà, il y a des prises de position qui se lèvent par les professionnels d’arts africains.

M. Sindika Dokolo, sensible à la culture parce que professionnel en arts contemporains, n’est pas content et crie son indignation. De quoi, il s’agit pour la compréhension de tous? Au début du 19ème siècle, période de la colonisation, les colons, en l’occurrence les français, ont pillé toute la culture africaine, (masques, objets de décoration de valeur etc.), ces arts contemporains, font la gloire matérielle et financière des musées français, sans aucune contrepartie pour les états victimes de ces expropriations, les pays africains.

Les arts béninois qui meurent des regards touristiques dont ils ne sont pas du tout destinés, sont de belles factures, en un mot, du trésor. Souvenons-nous du grand et puissant royaume du Dahomey. Après la colonisation, le royaume s’est vu dégarni de toutes ses valeurs qui renfermeraient des esprits. Ces arts contemporains croupissent dans des musées dont ils ne sont pas destinés.

Leurs cris ont été entendus par leur fils, devenu président de la république et qui les réclame, sans succès. L’état français s’obstine à ne donner aucune suite favorable à cette requête pourtant, digne d’intérêt. Alors, voilà que cette démarche rencontre l’adhésion d’un des plus grands spécialistes, professionnels des arts contemporains africains, M. Sindika Dokolo, qui en fait son cheval de bataille. Son indignation est justifiée et comme le gouvernement du Bénin, tous les chefs d’état d’Afrique, doivent faire l’inventeur de ce  patrimoine culturel pour faire l’audit et se tourner vers la France pour qu’elle leur restitue ces biens précieux.

Comment qualifier ce combat du collectionneur africain, Sindika Dokolo? Pour tout africain, il faut se réveiller comme lui, pour alerter l’opinion sur cet aspect de la colonisation dont aucun président africain n’en parle comme si, en parler et organiser, par le biais de l’Union Africaine, un sommet des chefs d’état sur l’expropriation des arts africains serait un délit.

Comment minimiser un tel aspect de nos valeurs? Je dis bien depuis le 19ème siècle, à ce jour, si ce n’est par le président Talon et son équipe, avec l’appui de Aurélien A. Agbenonci, cette richesse qui fait flamber les recettes des musées français, n’allait jamais être sue? Il faut en parler, justement pour qu’au pire, le préjudice causé par l’exportation de ces valeurs soit pris en compte par les colons.

Dans nos prochaines éditions, nous reviendrons sur les principaux meneurs de cet éveil de conscience. Qui sont-ils pour que leur combat devient d’abord africain et ensuite, panafricain?

Patrice Talon, le début d’une nouvelle génération et d’une nouvelle époque.

Joël ETTIEN

Directeur de Publication

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2 Thoughts to “Culture africaine: L’indignation des collectionneurs d’art africain contemporain”

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