La lutte de l'opposition ivoirienne contre le régimeCÔTE D'IVOIRE 

Enfin, la gauche ivoirienne se réveille.

La gauche ivoirienne est en transe pour remettre les pendules à l’heure et ça se bouscule de partout et personne ne veut perdre ni la face, ni sa place. Elle était timide avant l’arrivée de Blé Goudé et depuis que ce dernier est arrivé, c’est le branle-bas. On ne dira jamais que c’est une course poursuite, mais un réveil et c’est important pendant que le timonier est encore vivant, il faut en profiter, le président Gbagbo reconnu par tous comme la tête pensante de cette gauche.

Mieux tard que jamais dit l’adage. Mais il ne faut pas se tromper d’adversaire. Les adversaires, ce n’est pas Blé Goudé, mais plutôt la France et le pouvoir, puisqu’ils ne sont plus au pouvoir. Quand on est vaincu comme c’est le cas, il faut savoir raison garder et se mettre ensemble pour rebondir. Quand on a été vaincu, on ne part pas en rang dispersé.

C’est pourquoi, ils ne devraient pas s’attarder uniquement sur Blé Goudé, qui apporte son énergie à cette gauche en pleine déperdition et qu’il faut rattraper rapidement pour apporter son jet à la politique ivoirienne.

Ce que Blé Goudé dit, ce ne sont pas des cailloux qu’il lance contre ses camarades, comme ils s’appellent entre eux. Il faut aussi arrêter de se suspecter car, cela risque de desservir que de servir à la bonne cause. Il faut songer à l’union. C’est parce que cette gauche ne semble pas s’harmoniser que le parti du vieux Bédié veut s’y accrocher pour exister, sinon l’huile et l’eau ne peuvent jamais être homogène.

Inutile de répondre à Blé Goudé qui sort pour apporter de la vision, du tonus, de la vigueur à cette gauche, mais les élections arrivent, qu’est-ce que cette gauche est capable d’engranger comme victoire, c’est ça la vérité.

Si rien n’est fait en Côte d’Ivoire politiquement, on risque de vaciller dans la pensée unique, le combat légendaire du président Gbagbo a toujours été le multipartisme.

Blé Goudé ne doit pas être un tableau posé dans une classe d’école où tous les matins, on vient prendre la craie pour écrire des répliques pendant que la date des élections approche.

C’est une bonne chose que la gauche se réveille pour mettre les pendules à l’heure, mais leurs adversaires, ne doivent pas être ceux-là qui mènent le combat avec eux.

                                  Atchory Alexandre 

                 Correspondant permanent à Abidjan 

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