Enfin, Thiam a parlé.

A la faveur de son arrivée pour les obsèques du président Bédié, Thiam s’est donné à une découverte majeure au micro d’une chaîne de télévision ivoirienne. C’est depuis 1999 qu’il a parlé de son pays et il a enfin parlé. Ce multidimensionnel qui a servi le monde entier, les signaux l’interpellent à venir faire bénéficier son relationnel riche en économie, finance, les deux nerfs de la vie. 

Il aurait fallu qu’il parle et il a parlé qui a convaincu tout le monde. Comme une source d’eau qui sortait de la bouche de la grenouille, Tidjane Thiam a parlé et on l’a tous entendu et compris. Il va avoir des adeptes et non des moindres, avec cette jeunesse qui a soif d’un leader.

Comme une supplice, nous remercions la télévision qui l’a convaincu à se prêter à ce jeu qui l’a fait découvrir à nouveau aux ivoiriens. Nous faisons partie de ceux qui l’ont titillié à parler et donner sa part de connaissance sur les différents aspects économiques, culturels et surtout politiques. Ceux qui l’ont connu à ses heures de gloire, sont devenus presque aphones, engloutis dans des soucis tels qu’il aurait fallu qu’il apparaisse pour réchauffer ses liens avec ceux-là et raffermir ses liens avec cette jeunesse ivoirienne qui est tourmentée et qui ne sait à quel saint se vouer.

Thiam fait partie de ceux qui ont élaboré le miracle ivoirien avec ses projets qui continuent de faire parler de ce pays, tant les réalisations ont une source. Même si, ce sont les oiseaux qui restent sur la rizière qu’on appelle, les mange-mil, Thiam a contribué à la conception des travaux que nous vivons et qui font la fierté de ce pays.

Or donc il est conscient que sans l’excellence, la qualité de la formation de la jeunesse ivoirienne, ce pays ne connaîtra jamais, son développement. Dès son arrivée, il a reçu la plus et brillante bachelière pour la stimuler à poursuivre ses études pour lui ressembler.

Thiam a parlé, même si c’est sur une chaîne privée, il a parlé et nous savons désormais à qui, le peuple à affaire, un vrai patriote.

En plus depuis longtemps, il a compris que les frais alloués aux expatriés revenaient trop chers à l’économie ivoirienne, quand il était aux grands travaux et la France l’avait taxé d’anti-français, mais qui l’aurait su, s’il n’avait pas évoqué ce sujet ?

Maintenant qu’il vient d’ouvrir les vannes, il sera notre préoccupation et nous allons le suivre pour le faire découvrir davantage. Il a promis que désormais, il sera à la disposition des journalistes pour le faire connaître davantage à ses compatriotes. Mais il faut retenir une chose, Thiam n’est pas dans la complaisance, et s’il lui arrivait d’assumer de hautes fonctions de la république, il mettrait un accent tout particulier sur l’excellence, l’école de qualité, la santé, la qualité de vie.

Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

                     Joël ETTIEN 

Directeur de publication: businessactuality.com