France-Afrique: Il faut aborder les vrais sujets.
Ce que la France ne veut pas aborder avec ses colonies, va lui arriver de gré comme de force, il faut en parler maintenant sinon, tard sera trop tard. C’est la lenteur de la France qui va se constituer en goutte d’eau qui va faire déborder le vase. Le sentiment anti français que redoute la France, c‘ est elle même qui va la faire enfler en Afrique, parce que la politique française en Afrique montre ses limites et en parler, ce n’est pas synonyme d’attiser la haine dans le cœur des africains. Il faut aborder les vrais sujets et tous les sujets car beaucoup fâchent.
La monnaie, fera surface d’une manière ou d’une autre. La diplomatie, c’est-à-dire, parler au nom de tous les africains et décider de leur sort, sans leur consentement, il faut en finir avec toutes ces pratiques moribondes et il faut en parler maintenant, sinon, ça fera surface. La Défense réduit les efforts de sécurité et souveraineté parce que cette France, en maintenant ses bases militaires en terre africaine, affaiblit les forces armées nationales africaines. Il faut en parler, maintenant, sinon, tard, sera trop tard. En s’immisçant dans le choix de leurs leaders politiques pour les imposer de force, tout ça, il faut en parler.
Tous ces vieux accords sclérosés qui plombent l’Afrique qui sont dits de coopération vétustes, il faut les toiletter, sinon, tard, sera trop tard et en parler, n’est pas synonyme de vanter la révolte, mais si ce que les français souhaitent, il ne faudrait pas qu’elle s’étonne, de la floraison des Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, Kémi Séba, Joël ETTIEN, Nathalie Yamb, Ahoua Don Mello, Alain Focar, ces milliers cyber-activistes chevronnés, des responsables de mouvements de jeunesse qui sont prêts à descendre dans les rues au risque de leur vie sans crainte, alors autant de s’asseoir pendant que le fer est un peu chauffé pour lui donner une nouvelle forme. L’Afrique ne va pas s’arrêter.
L’Afrique n’est pas encore en ébullition, elle interpelle, mais si la France pense que c’est de l’inconscience et il faut botter en touche, ces remous, c’est elle qui voit. Aucun sentiment anti français ne trottine dans l’esprit des africains, les grosses victimes.
Jean Yves Le Drian n’a pas considéré l’Afrique et a mis les allumettes entre les mains des jeunes africains, pour le moment, il y a encore la possibilité que la France se ressaisisse, elle a cette chance que ces jeunes africains qui en ont gros sur le coeur, ne puisse déborder. Elle a encore cette chance que toute sa culture soit encore au menu, dans la culture, cette culture vieille de plusieurs décennies, il faut abandonner ces vieilles pratiques, qui consistent à éliminer des éclaireurs, de violenter pour imposer sa vision, c’est terminé ces périodes barbares, meurtrières, Aujourd’hui, des africains ont fait, les mêmes universités et parfois plus que ces nouveaux décideurs européens, alors pour un peuple qui a acquis ces sommes de connaissances sur tous les plans, il faut comprendre cette mélodie.
Le changement arrivez à grands pas, c’est maintenant qu’il faut prendre le taureau par les cornes, mais elle croit que sa suprématie d’hier, tient encore la route et en parler, elle se cache derrière ses jugements de provocation, faisant l’apologie du sentiment anti français. Il n’a pas encore fait jour, mais si elle veut encore appliquer ses vieilles pratiques, elle trouvera sur son chemin, de la révolte, c’est maintenant qu’il faut qu’elle prenne la mesure des tensions et du vacarme et provoque l’Afrique francophone autour d’un sommet, pour éplucher tous ces problèmes dormants, mais ce n’est qu’un mauvais sommeil, mais plutôt, des volcans dormants qui peuvent à tout moment, resurgir car en poussant trop la jarre auprès du feu, elle finira par exploser. Si ce n’est pas un souhait, il faut agir maintenant pour trouver des voies et moyens, pendant qu’il est savamment temps.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
