France-Congo-Brazzaville: Pour s’être abstenu au vote contre la Russie, la France veut la peau du vieux Sassou.
Pour s’être abstenu au vote des sanctions contre la Russie, le président congolais Sassou Nguesso, va revivre des pires moments de sa vie avec les français. Il y a eu un vote à l’assemblée nationale de l’ONU mercredi dernier et plus de 17 pays africains se sont abstenus de voter des sanctions contre la Russie de Poutine et parmi ces abstentions, se trouve le vieux Sassou Nguesso, du Congo-Brazzaville et la France y voit une trahison et des sanctions sont en train de se préparer contre lui.
La France oublie que la Russie est membre permanent, fondateur ayant le droit de véto à l’ONU, alors de quelles sanctions elle peut vouloir faire passer dans cette instance qui pourra aboutir ? La Chine, La Corée du Nord, ont voté non, pourquoi c’est l’abstention du vieux congolais, qui ne peut plus voyager à cause de cette même France qui lui a bloqué tous ses biens sur son territoire, qui l’intrigue à ce point de lui vouloir des poux dans ses cheveux ?
Déjà, à l’Elysée comme au Quais d’Orsay, les injures ont commencé à jaser. Il est un grand traître, disent-ils. Ils vont faire rebondir les vieux dossiers de biens mal acquis, autoriser des marches contre lui dans les rues de Paris, en s’appuyant sur les opposants congolais résident en France, si ce n’est pas pour préparer un des leurs à aller l’imposer dans le fauteuil présidentiel à Brazza. Quant au président ivoirien qui connaît ses leçons, pour éviter de se mettre à dos cette grosse machine qui broie sans pitié, dès les premières heures, il a soutenu la position de la France.
Quelle serait l’issue de cette remarque qui va attirer plein d’ennuis au vieux Sassou Nguesso ? S’est-il préparé pour la suite ?
Son abstention qui est parvenue aux oreilles de Poutine, s’il rencontre des difficultés, qu’il lui fasse signe et il agira. Les ivoiriens disent que, « quand quelqu’un laisse, quelqu’un prend ».
On attend de voir la fin du prochain film « France-Congo-Brazzaville ». Il y a un autre constat, non des moindres, c’est la détermination de la jeunesse africaine qui vole au secours de tous les présidents qui veulent se démarquer du joug colonial, tels le Mali et la Centrafrique. N’est-ce pas un phare que le vieux Sassou lance à cette frange des jeunes africains déterminés à aider à la reprise de la vraie souveraineté des pays africains noirs francophones ? Si la machine se lance contre le vieux Sassou Nguesso, faudra t-il l’abandonner?
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
