Francophonie en AfriqueINVESTIGATION 

Francophonie: Et si elle participait au retard de l’Afrique qui l’utilise comme vecteur de communication?

Et si la francophonie avait contribué à retarder l’évolution de l’Afrique francophone ?

Qu’est-ce la francophonie pour l’Afrique?

La France avait voulu organiser une grande fête commémorative des 50 ans d’anniversaire de sa machine à contrôler ou à broyer : « La FRANCOPHONIE ».

Dieu merci, le virus Corona l’a freiné dans cet élan qui allait contraindre tous les chefs d’état de son espace francophone à se réunir quelque part pour faire la fête et le bilan des 50 ans d’exploitation et d’assujettissement des pays africains qui utilisent sa langue comme vecteur de communication, mais en réalité, en quoi cette langue a apporté aux africains qui l’utilisent ?

On nous dit que les présidents Senghor et Bourguiba ont crée la francophonie et hier c’était les 50 ans de son imposition aux africains. En matière de bilan pour ceux-ci, il est triste et lamentable. Aucun pays africain qui utilise la langue française comme moyen de communication, n’a connu aucun développement et qui plus est, c’est le désastre et le chaos.

Quelques exemples…

La Côte d’Ivoire a connu son premier coup d’état en 1999, la francophonie y a participé pour installer le désordre et ce pays, n’a jamais retrouvé la stabilité.

Le Niger avec le plus grand service qu’il rend à la France avec l’exploitation de son uranium, est en proie au terrorisme et au djihadisme.

Le Burkina Faso, depuis la chute de Blaise Compaoré ne fait que compter ses morts assassinés par les terroristes et djihadistes.

Le Mali est devenu le berceau de la mort pendant que cette même France fait croire qu’il y existe du terrorisme alors que c’est pour exploiter son or. Pendant ce temps, les maliens meurent tout en parlant le français.

La Guinée Conakry est en proie à un désordre pas possible et ils parlent français.

Le Cameroun parle correctement le français, mais vit sur une poudrière car le jour où le président Paul Biya ne sera plus là, ce qui est arrivé aux autres, ils le vivront pire.

Les exemples sont nombreux.

Pourquoi, la francophonie s’ingère dans la politique

Comment peut-on vouloir aider ses colonies à se développer avec des enseignes commerciales ? Pour développer un pays, c’est d’abord la formation et l’éducation de sa jeunesse. Or en Afrique francophone, ce n’est pas le cas. Ce sont des usines des unités de transformation qui créent des emplois, mais dans cet espace, c’est la politique de la soumission, de la consommation et de la contrainte.

Pourquoi la francophonie s’ingère dans la politique en participant à toutes les élections en Afrique pour valider la dictature au lieu de faire asseoir une vraie démocratie pour faire avancer tous les pays africains qui utilisent sa langue ?

Pendant ce temps, ceux qui utilisent la langue anglaise, non seulement, ils ont leur propre monnaie, mais connaissent un essor de développement exemplaire et toutes les élections qui s’y déroulent non jamais été facteur de combat, de protestation et ces peuples avancent.

A quoi a servi ou sert cette langue ou ce gendarme de la France, cet instrument mis en place par la France -Afrique si ce n’est pour mieux contrôler les intérêts de la France ? Comment expliquer de nos jours que la défense, la diplomatie, la monnaie des africains soient entre les mains de la France-Afrique.  

Comment expliquer le comportement des chefs d’état

Comment expliquer encore que les chefs d’état africains continuent de veiller sur les intérêts de ce colonisateur qui ne tire jamais les conclusions de son échec et entraine toujours ces milliers de noirs dans le chao ?

Elle a fait ses petits enfants qui contrôlent ses intérêts dans tout cet espace, en Afrique de l’ouest, ce sont les CEDEAO, UMOA, BCEAO… et de l’autre côté de l’Afrique centrale les mêmes dénominations avec au-dessus de leur tête, l’UA (Union Africaine) qui n’a jamais pris des décisions allant dans le bon sens. La France utilise toujours les noirs pour contrôler leurs frères noirs, payés à prix d’or par l’argent de l’Afrique.

On nous dit que la francophonie occupe 12% du PIB mondial. Waoo ! Si tel est le cas, pourquoi maintenir ces pauvres africains dans cette misère et dont on fait croire qu’ils sont heureux ? Voilà, dépourvus d’emploi, le modèle de l’éducation et de la formation calqué sur celui de la France et qui ne rapporte rien à la jeunesse africaine, aucun chef d’état n’est capable de poser le problème à cette francophonie et la jeunesse broie du noir. Pour elle, son seul salut, c’est l’Europe et le France en particulier.

 Elle se plaint de la présence massive de ces noirs sur son sol, de quoi s’étonne-t-elle ? Si elle n’est pas capable d’aider son espace à créer des unités de transformation, à créer des emplois sur place et qui continue de faire croire que son modèle d’éducation est la meilleure, la jeunesse africaine se battra au prix de son sang, peu importe les risques, pour venir remplir ses rues pour détériorer son image qu’elle veut préserver.

Il n’y a pas de jour, sans que des bateaux de fortune ne déversent sur les larges de ses eaux des immigrants, pour ceux qui ont la chance de survivre et aucun chef d’état africain n’est capable de décrier ce fléau pour dire stop.

Si on doit parler des dégâts faits en Afrique par la France et ses machines à retarder, à broyer et rendre les africains pour des moins que rien, nos remplirons des pages et des pages.

En conclusion, la francophonie qui aide à maintenir le franc CFA, la langue française en Afrique, n’est qu’un gendarme féroce qui dicte ma marche à suivre aux chefs d’état pour veiller sur ses intérêts multiformes et variés.

Le jour où, les africains se mettront en association, en union pour dire stop à la France ou l’emmener à réviser certains de ses accords destructifs, l’Afrique francophone n’aura plus ce visage hideux de pleurnichard morveux toujours en proie à la recherche d’abri pendant que ceux de l’espace anglophone vivent tranquille dans le respect humain.

C’est le noir africain francophone que les autres attendent pour dire au monde entier qu’ils existent et qu’ils sont aussi, des êtres à considérer, mais non des bêtes sauvages qui gardent les intérêts de la France qui ne lui reverse rien en retour si ce n’est la frustration et l’humiliation.

                                                                                        Joël ETTIEN

                    Directeur de publication : businessactuality.com   

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