Guinée-Bissau: Enfin, la CEDEAO a reconnu le président élu, M. Umaro Embalo
Enfin la CEDEAO met fin aux débats sur la virtuelle crise postélectorale en Guinée-Bissau et confirme le président Embalo.
La CEDEAO atteste l’élection du président Embalo
Le président en exercice de la CEDEAO, le président du Niger, M. Mahamadou Youssouf a reconnu lors de l’installation de la cinquième législature du parlement de la CEDEAO à Niamey, la crédibilité et la transparence des élections présidentielles qui se sont déroulées en Guinée Bissau et en présence de ses paires, il a félicité le gagnant, en la personne du candidat Umaro Embalo.
Le peuple bissau-guinéen qui avait librement choisi son candidat, arrivé à un moment, ne comprenait plus ce qui se tramait pour valider leur choix et passer à la gestion courante de ses affaires. Il y a eu trop de tergiversations et les médias français se sont immiscés. Ces médias prenant faits et causes pour le camp perdant. Il ne se passait pas de fréquence sans que dans leurs émissions consacrées à l’Afrique, ces médias ne fassent pas échos de ce qui était simple pour le rendre compliquer en voulant faire leur choix au détriment de celui des guinéens.
De cette cacophonie, la CEDEAO aussi a failli tomber dans ce jeu flou pour faire croire qu’il existerait une crise postélectorale en Guinée-Bissau. En dépit de plus de quatre fois de vérifications, les résultats en faveur du Général Embalo étaient tangibles.
Passation de charges
Le président sortant M. Mario Vaz, a procédé à la passation des charges et malgré tous ces efforts, la communauté internationale voulait imposer son choix en la personne de Simoes Domingos qui se faisait passer de candidat gâté et se sentant soutenu par la France, elle réussirait à l’imposer, manque de pot pour tout ce monde, le Général Embalo a prêté son serment dans sa capitale et un gouvernement a été mis en place.
La CEDEAO aussi, a voulu se mêler à ce jeu trouble quand le président en exercice de l’organisation, le président Mahamadou Youssouf a coupé tout et tout court, lors de l’installation de la cinquième législature en félicitant le gagnant, le Général Umaro Embalo dans son discours.
De sources concordantes, des bruits de couloir voudraient intervenir à Bissau pour rétablir l’ordre et la psychose a commencé à s’emparer de la population guinéenne. On les annonçait de manière imminente, c’est-à-dire, renverser le nouveau président élu. Pour couper court et calmer sa population, le président Embalo a pris son téléphone pour s’entretenir avec les présidents Macron de la France et Buari du Nigéria, pour en savoir davantage et les instruire sur la réalité.
L’entretien a rassuré le président Umaro Embalo. Ensuite, est venue la reconnaissance devant tous les présidents de la CEDEAO de sa victoire. La boucle étant bouclée, il faut passer à la vitesse de croisière, le temps n’attend pas.
C’est dans cette confusion que le directeur de la banque centrale de la Bissau, envoie un courrier au président Embalo pour lui signifier qu’il ne reste que 38 000 frs CFA dans les caisses de l’état de son pays.
Maintenant que le président Embalo va appliquer son programme de société pour lequel, il a été élu, il faut que la CEDEAO se tourne vers ce pays pour lui injecter de la liquidité pour permettre aux guinéens de vaquer à leurs préoccupations quotidiennes. Il y a trop d’arriérés impayés qui ont paralysé l’activité du pays. Les enjeux sont trop énormes et sans argent, comment le président élu peut-il fonctionner ?
Il appartient à toute l’Afrique de se mobiliser autour de l’élu pour crédibiliser son pouvoir. Le président ne vient pas pour régler des comptes, mais aussi, il ne faut pas tenter de lui mettre les bâtons dans ses roues. La Guinée Bissau du président Embalo, n’est pas la Côte d’Ivoire du temps du président Laurent Gbagbo. Le débat sur la confusion guinéenne est clos, merci au président nigérien Youssouf Mahamadou.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com