Les médias internationaux oublient le président EmbaloINVESTIGATION 

Guinée-Bissau: Le phare a failli s’éteindre.

A l’avènement de son accession au pouvoir, le général Embalo Umaro, beaucoup de guinéens avaient mis leur espoir en lui pendant que les perdants continuaient de rechigner, car difficile de digérer leur défaite. Le général-président reste dans le viseur de ces opposants qui cherchent désespérément des sponsors pour parvenir à leurs fins.

La Guinée-Bissau a failli perdre son président

Les guinéens ont failli perdre leur président, à la suite d’un coup d’État, en pleine journée, au cours d’un conseil des ministres. Fort heureusement, le coup a été déjoué.

Dans le coup des réflexions, il se pourrait que le président Umaro Embalo avait tenté de lier d’amitié avec les nouveaux présidents africains parvenus au pouvoir par des coups d’état, en l’occurrence, le malien Assimi Goïta, le guinéen Mamadi Doumbiya, vers qui, il s’était rendu en affichant et qui avait déplu à ses paires de la CEDEAO. Une des raisons pour laquelle, il l’a secoué pour lui tirer les oreilles.

Depuis cette tentative qui a échoué, le général-président reste prudent et il a limité ses déplacements. Cependant, le pays continue d’évoluer dans le sens voulu par lui, à travers la réalisation des grands travaux de bitumage, de construction des grands centres de santé et le lobbying pour attirer les investisseurs à s’orienter vers son pays qui leur offre plus d’opportunités assouplies.

Le tourisme va prendre son envol, maintenant que tout le monde sort de la pandémie de la Covid-19, qui ne l’avait pas empêché d’effectuer des missions dans certains pays pour la promotion de son pays. S’il y a quelqu’un qui aime son pays, le président Embalo fait partie de ceux-là, c’est pourquoi, après le coup d’état raté, il n’a pas perdu le temps de faire un ratissage militaro-politique pour le sécuriser. On peut sans risque de se tromper que le phare a failli s’éteindre, mais il est resté allumer pour le bonheur des bissau-guinéens, qui n’attendent que la stabilité pour se mettre aussi dans le développement des grandes nations.

Un pays attire les bailleurs par sa stabilité politique qui le crédibilise, mais en Guinée-Bissau, pour peu qu’on n’est pas content, on sort les armes comme si ce sont avec elles, qu’on développe un pays. Il faut que ces appetits malsains cessent car l’Afrique n’est le seul continent d’expérimentation des coups de force.

Heureusement qu’il a compris et multiplie, les voyages de séduction et de valorisation des ressources naturelles abondantes de son pays. La Guinée-Bissau revient de loin et il faudrait qu’elle arrive un jour à destination et pour ce faire, il appartient à ses propres fils, de s’éloigner des violences, de la barbarie et des coups de force. Un mandant présidentiel dans ce pays, ne dure que 5 ans et ça va vite.

Joël ETTIEN
                            Directeur de publication: businessactuality.com

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