CEDEAO boycotte Mamadi DoumbouyaA LA UNE AFRIQUE 

Guinée-Conakry: La CEDEAO absente au serment de Mamadi Doumbouya.

Mamadi Doumbouya vient de prêter serment le vendredi 1er octobre 2021 en l’absence de la CEDEAO et ses chefs d’états.

Mamadi Doumbouya investi président sans la CEDEAO

L’homme qui compte remettre la politique guinéenne dans l’ordre constitutionnel normal et rendre la crédibilité à son pays. Il vient d’être promu président de la république, chef des armées et chef de la transition. Le courageux Mamadi Doumbouya a franchi le pas sacré de la reine du pouvoir et ce, en présence des autorités des institutions républicaines de son pays et c’est largement suffisant.

L’absence de la CEDEAO à la prestation de serment du colonel qui a renversé le président Alpha Condé, indique bien que cette structure n’est pas faite pour le bien-être des africains qui en dépendent. Après leur échec cuisant aux négociations survenues après le coup de force, l’occasion était noble d’être présent à cette investiture pour reprendre les pourparlers. Maintenant que cette CEDEAO a perdu sa légitimité en Guinée-Conakry, au Mali, ce n’est plus évident qu’elle puisse regarder droit désormais dans les yeux de ces africains qui, subissent en longueur de journée des atrocités complices créées contre leurs intérêts.

Ce vendredi 1er octobre 21, la Guinée a reconnu son nouveau chef pendant que l’ancien, à proximité du palais, suivait la cérémonie. Mamadi Doumbouya s’est mis au service et il a rassuré ses compatriotes de ne pas se candidater aux prochaines élections présidentielles, encore moins les membres de cette transition militaire. Est-ce à dire que l’Afrique aura son deuxième Jerry Rollins ?

Même si aucune date pour cette transition n’a été communiquée, l’essentiel, c’est de prendre tout leur temps pour tout remettre en ordre au lieu de faire la pression qui conduirait à coup sûr à d’autres coups d’état. Rien ne sert de courir, dit l’adage. Mais il faut partir à point. Le point, c’est la prestation de serment. C’est la fin qui justifie les moyens.

L’Afrique bouge et les africains doivent en être fiers et surtout accompagner ce mouvement qui naît de cette nouvelle classe d’hommes, qui ne semble plus avoir peur du dictat des français.

                                                Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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