football ivoirienCÔTE D'IVOIRE 

Il faut revoir l’état comateux du sport ivoirien.

Le sport ivoirien va mal. La mutation des objectifs est dans des dispositifs négatifs. Les ivoiriens vous diront, je vais au terrain, ça va m’apporter quoi, en dehors de la CAN qui a soulevé des engouements, l’ivoirien ne voit plus le sport comme un gain de distraction, mais comme une perte de temps. Il faut revoir l’état comateux dans lequel, se trouve le sport et le football en particulier.

Il faut envisager une table ronde pour réfléchir sur les maux dont souffre le sport et surtout, le football. Il faut revenir aux fondamentaux du sport ivoirien. 

A commencer par les élèves, pour faire revenir l’envie, redonner vie pour réveiller l’envie. L’OISSU a disparu. Les compétitions scolaires ont disparu.

Le président de la république ne peut pas tout faire, il lui faut en arrière plan des stratèges pour relancer le sport. Pendant la CAN, la radio Côte d’Ivoire a fait appel aux anciens journalistes sportifs qui ont donné envie d’entendre leurs commentaires et beaucoup d’auditeurs se sont remémorés de l’ancien temps, comme pour dire que ce volet joue un rôle important, la qualité des journalistes sportifs. Ceux qui sont là, ce n’est pas qu’ils ne sont pas capables mais la situation joue en leur défaveur.

Le sport ivoirien est à l’abandon et il faut des grands stratèges pour faire revenir cet amour dans le cœur des ivoiriens.

Aujourd’hui, donnez-nous les raisons du manque de motivation quand l’ASEC et l’AFRICA jouent? D’ailleurs, AFRICA est retombé en troisième division. Les joueurs sont mal payés, nous assistons à un désamour, malgré la bonne foi des athlètes qui sont obligés d’immigrer dans les autres pays pour se faire connaître.

En plus, les dirigeants ont trop politisé le sport surtout le football car pour certains, un monsieur comme Drogba est capable de prendre goût à la politique pour les combattre, en se candidatant comme ce que Georges Weah a fait au Libéria, donc ils font tout pour lui mettre les bâtons dans les roues. Dans ce cas d’espèce, comment voulez-vous que le sport puisse mieux se porter et pourtant, la Côte d’Ivoire regorge de beaucoup de talents qui se meurent.

Tous ces beaux joyaux sportifs que le président a fait construire, l’ivoirien ne va plus au stade, comment ces stades seront gérés pour ne pas tomber dans les brouillasse comme au Gabon?

Le président de la république ne peut pas tout faire et ceux qui se battent à ses côtés, ne pensent qu’à eux et à leurs privilèges, sans véritablement l’aider dans sa tâche. On a vu ce que le football a fait dans le cœur des ivoiriens pendant la CAN, mais, les dirigeants de ce pan, ne vont pas tirer les enseignements pour se remédier tout en rendant la gestion de la fédération ivoirienne de football clanique. Il faut rendre service au président de la république, mais hélas, en parler, est synonyme de contre pouvoir et ce sont des intimidations et des poursuites judiciaires qui s’en suivent.

Le sport va mal et même très mal et personne ne s’en soucie pour trouver le juste milieu. 

Tous ceux qui ont joué à l’équipe nationale ivoirienne, les éléphants sont repartis dans leur club respectif, aucun local n’y a figuré et c’est la routine. La CAN a laissé un visage à la Côte d’Ivoire, au point où des appréciations de haut niveau s’en suivent, mais localement, le sport ne vit plus et surtout le football se meurt.

Inviter quelqu’un au stade pour assister à un match, il trouvera à redire, il faut à cet effet, organiser une table ronde pour faire revenir le sport auprès des ivoiriens qui sont les viviers stimulants les envies et motivés les autres. Les stades sont vides et ce n’est pas le président Ouattara qui doit se rendre dans chaque domicile pour demander à ses compatriotes de remplir les stades. Il faut dire la vérité, le sport ne se porte pas bien en Côte d’Ivoire. Il faut l’emmener dans un centre de santé pour des grands soins.

Qu’est-ce que l’ivoirien nouveau trouve à aller s’asseoir dans des stades pour regarder une équipe ivoirienne jouer, quand il est scotché devant sa télévision pour suivre les championnats européens. Ils connaissent tous les joueurs européens ou euro-africains par cœur, mais se rendre au terrain pour apporter son soutien à une équipe locale, est un sacrilège.

Il n’y a plus d’engouement dans le sport et cela se déteint sur le football et en parler, devient une espèce de désobéissance civile, une atteinte à la sûreté de l’état et tout le monde se tait, donc, nous aussi, on va se taire pour ne pas subir des peines d’emprisonnement et donner l’impression au président Ouattara que nous sommes contre sa politique, sinon, vous conviendrez avec moi que le sport ivoirien est dans un coma profond.

                                       Joël ETTIEN  

   Directeur de publication : businessactuality.com

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