Les jeunes africains meurent dans les eaux, quel président pour en parler ?
Encore une fois et en mille, nous signalons la mort des immigrants africains peu importe la couleur de leur peau, mais ils sont tous des jeunes noirs africains qui vont se suicider dans les eaux de la méditerranée et cela, malgré les appels, les relances des uns et des autres, n’émeut aucun chef d’état africain et c’est dans ça, que ce continent veut se développer, en perdant ses cerveaux et bras valides.
Comme ils veulent qu’on les indexe pour qu’ils prennent des résolutions, nous allons citer quelques-uns de ces présidents africains capables de provoquer un grand sommet sur cette pandémie.
Les excellences messieurs Alassane Ouattara, Paul Biya, Ramaphosa, Sassou N’guesso, et les autres présidents arabes africains que nous ne pouvons citer tous ici, ceux-là peuvent tenter de trouver des solutions à ce crime contre l’humanité. Dans ce constat, ce sont des africains arabes qui participent à ce crime et tous connaissent et que personne n’ose en parler, les raisons, c’est ce concept fait du noir.
Peu importe la gestion des pouvoirs, on sait qu’il y a des épées de Damoclès sur certaines têtes, mais il s’agit d’une pratique qui a pris de l’ampleur et qui n’honore aucun chef d’état africain.
Comment se fait-il que pour un continent qui nourrit le monde entier, n’arrive pas à nourrir ses propres enfants ? Si c’est la pratique de la politique qui pose des problèmes, mais alors, il faut changer de paradigme ? Mais cela ne date pas de maintenant et c’est un fléau qui gangrène toute l’Afrique et cela doit pouvoir interpeller les chefs d’état et en la matière, l’idée peut venir d’un seul qui peut faire provoquer un sommet pour statuer sur ce phénomène destructif.
Savez-vous que parmi ces suicidaires, on trouve des ingénieurs, médecins, informaticiens de grand niveau? Alors que chez les européens quand ça ne va pas, ils provoquent des rencontres pour en parler, mais quand il s’agit de l’Afrique, c’est silence radio pourtant, ce sont ses fils qui la fuient pour aller mourir dans les eaux.
Il y a 4 jours, on nous annonçait qu’il y a 300 jeunes sénégalais qui avaient embarqué dans un bateau de fortune et tous sont morts. Comme ce qui préoccupe les politiques sénégalais, c’est comment faire pour se positionner ou empêcher tel de se candidater, ces morts, sont passés sous le boisseau et personne, n’en a parlé. On dit bien, 300 jeunes sénégalais. Pensez-vous que si cela se passait en Europe, les politiques allaient pouvoir se taire sans chercher les causes et y palier ?
Voilà ce que les présidents africains offrent comme partage de richesses à leurs populations et comme, des jeunes ne se sentent pas pris en compte, perdent tout espoir pour aller se donner la mort dans les eaux.
Ni, l’union africaine, encore moins l’ONU et ses démembrements, aucune de ces organisations, ne s’en soucie et c’est dans ce triste constat déshumanisant et affreux que les jeunes africains se noient au quotidien et qui se disent que leur eldorado, se trouve de l’autre côté de la mer, alors que ce n’un mirage.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
