La pauvreté
Voilà quelqu’un qui m’énerve
C’est la pauvreté qui ne vieillit jamais
Elle est tout le temps, joviale dans son monde
Si ce n’est pas pour se rajeunir, c’est la jeunesse qu’elle guette
De l’extérieur, je vis la vie, de l’intérieur, elle vit ma vie
Depuis la nuit des temps, comme une cascade
Fait pleuvoir sa cruauté sur des innocents
Ses dieux sans dieu
Contre sa méchanceté dépossédant nos dieux
Un matin, assis au carrefour devant mon tabernacle
Je cherche toutes les tables qui cachent sa laideur
Elle cherche sa possession sur ma vie
Vraiment, elle m’énerve
Une amitié forcée portée sur la tête
Qui enlève tout dans mes poches
Je n’ai aucune dignité qui puisse honorer mon honorabilité
Mon nez appelle la risée
Je lui ordonne de quitter ma vie et me demande de régler mes dettes
Cet océan de bonheur chancelle les chansons sans odeur
Qui traversent les couleurs des rondeurs
Comme un vent qui souffle l’ouverture
Pendant qu’elle se croit immortelle, ma vie se cache derrière le soleil
Qui m’a compris pour braiser les ardents désires de cette pauvreté
Vous êtes tous aimables de m’avoir assisté à la vaincre
Merci !