Mondial 2018: L’Espagne et la malédiction du pays hôte

Comme en 2002 face au pays hôte, la Corée du Sud, les hommes de Fernando HIERRO se sont inclinés devant les russes à domicile à la fin des tirs au but; un match pourtant dominé dans la possession de balle par les espagnols.

Dès la 12ème min de jeu, la Roja ouvre le score sur un CSC du défenseur Sergueï IGNASHEVIC, suite à un corner bien frappé. A cet instant précis, le favori de la rencontre s’achemine vers les quarts. Cependant, face à une équipe russe bien organisée, les coéquipiers de Sergio RAMOS ne trouvent pas les automatismes afin d’ébranler cette muraille et se font rattraper au score à la 41e sur un but de Artyom DZYUBA; but inscrit sur penalty.

Aucun but ne sera inscrit jusqu’au coup de sifflet final des prolongations annonçant ainsi les tirs au but. Les tirs manqués de Koke et d’Aspas ont eu raison de la Roja qui termine ainsi de nouveau prématurément un tournoi majeur après le Mondial 2014 et l’Euro 2016. Après l’Argentine et le Portugal, c’est un nouveau gros morceau qui quitte la compétition. L’éviction du sélectionneur Lopetegui juste avant l’entame de la Coupe du monde a donc fait plus de tort que prévu malgré l’interim de Fernando Hierro. En ne titularisant pas Andres Iniesta, ce dernier a voulu marquer un coup mais ce choix n’a pas été plus payant que cela.

La Russie n’a pas du tout volé sa victoire. En face, l’Espagne a proposé une caricature de jeu de possession et le pays hôte a juste eu besoin de bien verrouiller son arrière-garde et anesthésier ainsi son adversaire certes doué balle au pied mais sans tranchant ni inspiration.

Armand-Nicaise ABO

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