Le rêve inachevé!
C’est sous l’arbre de ton élégance que j’emporte le parfum du bout de tes joies.
Pauvre contenance aux bords piquants, je voulais m’enfuir dans l’élan de mon vol quand, ton visage large m’indique que tu ne fais que sourire.
Je compte le nombre de feuilles de ton charme, mais tu ne fais que te métamorphoser.
Quelle prose la blancheur de tes dents qui fléchit mon regard vers l’océan de ton secret,
Donne moi cette source pour que j’arrose ma calvitie.
On me toise et je te mord ton vent, pour distiller, mon bateau de pêche.
Et si on comptait le nombre de sable pour dessiner mon sommeil à côté de mes secousses?
Ne cherche plus, c’est qui suis la moissonneuse qui pétris ton plaisir.
Tu es un sabre, dis fonction.
Pardon je retire ma main collée dans ta longue et inoubliable chevelure.
L’ombre de ton élégance, m’a hissé à la cime de notre extase, aux couleurs de me sentir là où s’est interdit de frémir.
J’emporte l’ombre de ta blancheur qui m’indique le retour.
Je n’avais pas fini mon rêve. Yohou dormait et tu risques de la réveiller parce que tu ne fais pas de bruit, mais tu dégage une odeur.
Joël Ettien