Les ivoiriens ont peur de l’après Bédié.
Ceux des militants du PDCI RDA qui donnaient le pouvoir d’influencer sur les cours de l’histoire politique au président Bédié, par sa présence, ils sont dans l’inquiétude. Son absence pourrait provoquer d’autres chaos, selon ces inconditionnels qui font paniquer ceux qui ne sont pas au fait de ce constat.
Ceux des militants qui font la queue pour présenter leurs condoléances à la veuve du président Bédié, constatent l’absence du président Bédié. La lourdeur de ce vide politique alimente des inquiétudes car pour certains et ils sont nombreux, ce vide peut avoir des graves conséquences sur la stabilité politique du pays. Certains disent que le futur politique ivoirien sera dramatique parce que le président Ouattara ne craint personne d’autre que le vieux Bédié. La crainte s’empare. Les ivoiriens commencent à avoir très peur, il appartient donc au président Ouattara de les rassurer.
A commencer par la fin de ces élections locales tests. C’est un test pour le pouvoir d’instaurer ce climat d’assurance et de paix. Quelque soit les résultats, il ne faudrait pas qu’il y ait des grabuges pour dire qu’il n’y aura rien en 2025.
On entend souvent dire que, quand la situation se tendait quand il était encore en vie, c’était seulement le président Bédié qui jouait de tout son va-tout, pour trouver les mots justes pour éviter la peur et la crainte.
Au lieu de penser à la relève qui pourra jouer ce rôle tampon, ce sont des craintes et de la peur qui s’emparent des militants de ce parti politique, le plus ancien.
Tantôt on dit que le vieux Bédié a été contraint à la mort, par empoisonnement, mais ils oublient qu’il a vécu et bien vécu et que son âge ne lui permettait plus de résister et sans doute, son heure étant arrivée, il a rendu son tablier. Si les ivoiriens ont peur de ce que le président Ouattara agira de manière unilatérale et qu’en cas de difficultés politiques pourrait devenir un monstre, un forcené qui détruirait tout sur son chemin, il appartient à ce dernier d’agir avec patriotisme.
Le président Ouattara doit revenir sur la situation politique de son pays où chaque jour occasionne de la crainte et que beaucoup se disent que c’était la présence du vieux Bédié qui temporisait les ardeurs.
Il appartient donc au président Ouattara de savoir rassurer ses compatriotes et leur offrir la paix, peu importe les circonstances.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com